Les deux héros charismatiques d'Assassin's creed (AC), Altaïr et Ezio, réunis dans une même aventure : les fans en rêvaient. Avec cet épisode, Ubisoft marque la fin d'une épopée.
Dans AC : Revelations, le véritable héros est... Constantinople. Cette ville au carrefour de l'Occident et de l'Orient est le terrain où va se dérouler l'essentiel de l'intrigue. Magnifiquement réalisée, elle est la plus grande réussite du jeu. En tout cas, la plus marquante. Pour le reste, les sentiments sont plus mitigés. Alors que Brotherhood a apporté de nombreuses innovations, Revelations ne fait que les améliorer. L'arrivée des tyroliennes ou des bombes offrent un nouvel panel d'actions, mais rien de bien transcendant. De même, l'arrivée de mini-jeux, comme les défenses de repaire, n'exacerbe pas l'enthousiasme.. Le principal attrait du titre était de pouvoir incarner les trois assassins de la saga, mais les séquences d'Altaïr ou de Desmond sont moins captivantes qu'espéré. Pour ne pas dire catastrophiques parfois.
La meilleure amélioration est finalement à chercher du côté du multijoueurs, introduit dans Brotherhood et déjà passionnant à l'époque. La copie a été améliorée et s'annonce intense.
Il ne faut pas s'y méprendre, Revelation reste un très bon jeu, Ubisoft reste fidèle à la qualité constante de la série. Toutefois, le fan d'AC est face à un dilemme. Il en veut toujours plus, mais est-ce que cela doit se faire au détriment de la série ? Celle-ci aligne trois jeux en trois ans. C'est court. Résultat, AC n'est qu'une série qui ne s'améliore qu'à petites touches, ne prenant pas le risque d'introduire un nouvel assassin à contrôler. La série est dans une zone critique. Si elle ne se renouvelle pas, elle risque de s'essouffler.