Arkham city : Quincy Sharp, l'ancien directeur de l'asile d'Arkham et nouveau maire de Gotham city enferme tous les détenus de Gotham dans un seul et même quartier. Il arme des mercenaires pour y faire régner un minimum d'ordre, et en confit la direction à Hugo Strange. Celui-ci a un plan et souhaite déclencher le "Protocole 10", le Joker est gravement malade, le Pingouin a capturé Mr Freeze, Bane est dans le coin, et des rumeurs parlent d'un crocodile géant aperçu dans les égouts... Wayne se rend sur place pour enquêter sur ces étranges affaires.
Il s'agit du dernier Batman que je fais sur Xbox 360, ayant privilégié l'ordre chronologique de l'histoire plutôt que l'ordre des dates de sorties. Cet opus est sans nul doute le meilleur de la trilogie sortie sur la plateforme. Nettement au dessus d'Arkham asylum du fait de son monde ouvert, aéré et vaste, je m'attendais quand même à ce qu'il soit moins bon qu'Arkham origins, mais pas du tout !
Le jeu est très soigné visuellement. Arkham city est divisée en plusieurs quartiers ayant leur identité propre, et on évolue avec plaisir au dessus des immeubles et dans les rues, ainsi que dans les différents bâtiments qu'on est amené à visiter.
La qualité du soft passe également par la quantité impressionnante d'infos et de biographies disponibles dans la base de donnée et qui se débloquent au fil de l'histoire. Une base de connaissance réjouissante pour les fans de Batman, et une bibliothèque très complète pour tous les novices qui souhaitent en savoir plus sur l'univers du détective.
Batman dispose d'une bonne quantité de gadgets permettant de se déplacer plus rapidement, ou d'éliminer des ennemis plus efficacement. On obtient ceux-ci au fur et à mesure de l'avancée dans l'histoire de façon cohérente, et de nouvelles pièces ou énigmes deviennent alors accessibles.
La durée de vie est phénoménale, car même si l'histoire principale se boucle relativement vite, le jeu propose de retrouver des "?" de l'Homme Mystère planqués (ou pas) un peu partout dans la ville, et de trouver des réponses à ses énigmes en "flashant" certains détails du décors. Ces recherches sont d'excellent prétextes pour naviguer en long en large et en travers dans la ville, et donc de voler d'immeubles en immeubles avec une sensation de liberté et de fluidité rare.
D'autres histoires secondaires méritent un peu d'attention également, histoire de varier les plaisirs et de ne pas toujours taper sur les mêmes (retrouver la femme de Freeze, débusquer Zsasz, aider Bane, etc).
Visuellement très beau et varié, on constate également au fil du jeu que la tenue du héro se détériore petit à petit, tout comme celle de Catwoman. On a l'occasion de se glisser dans la peau de celle-ci à 4 reprises dans le jeu pour un arc narratif parallèle. Celui-ci n'apporte pas grand chose, et la jouabilité de la féline n'est pas aussi fluide et fun que la chauve-souris, mais ça permet de varier un peu les plaisirs, et de balancer des coups de fouets à des brutes indélicates.
Un excellent jeu donc, et Warner a bien été inspiré de pomper quasiment toutes ses idées pour développer Arkham origins par la suite, car il n'y a pas de raison de changer une recettes aussi bonnes. On en redemande, un véritable plaisir de jeu.