Quand Batou arrive en ville...
Batman Arkham Asylum avait rencontré un succès mérité lors de sa sortie, et c'est avec impatience que j'attendais le retour de l'homme chauve-souris.
Un retour que Batman effectue au sein d'Arkham City, une ville-prison dirigée par Hugo Strange, enfermant nombre de malfrats de Gotham City. Notre cher Batou va donc se retrouver pris au piège dans cette grande aire de jeu et tenter d'en savoir plus sur ce qui s'y trame. Assez vite on croise Double Face ou encore la féline Catwoman. Ces rencontres avec les plus fameux personnages de l'univers Batman sont légions dans Arkham City, que se soit dans la trame principale ou bien à travers des missions annexes.
Batman apprend donc rapidement que Strange a l'intention de lancer le "protocole 10". Qu'est ce que ce protocole 10 ? Aucune idée pour Batman mais il compte bien le découvrir.
Batman évolue donc dans Arkham City tel une chauve-souris volant de toit en toit en toute discrétion. Cette capacité à planer sur de longues distances permet de parcourir avec facilité la ville surtout si le boost grappin est débloqué. Le scénario de cet Arkham City est plutôt prenant le joueur va de chapitre en chapitre sans temps mort.
Les différentes phases de jeu sont plutôt variées, les combats sont toujours aussi sympathiques. L'approche furtive est toujours de mise pour éliminer les gardes les uns après les autres sans se faire repérer. On retrouve de temps à autre, le même style de salle que dans Arkham Asylum : Une grande salle avec des gargouilles sur lesquels on peut venir se percher. Mais attention, les gardes seront cette fois plus méfiant et ils vérifieront les gargouilles avec leur capteurs thermiques. Pour ces différentes missions, Batman peut compter sur un équipement reprenant celui de l'opus précédent et en y ajoutant quelques nouveautés comme la grenade givre ou le fusil électrique. De plus les anciens gadgets se voient améliorés par exemple, il est possible de se tenir en équilibre sur le câble de la tyrolienne.
Le gameplay est proche de celui d'Arkham Asylum c'est-à-dire très bon, les habitués ne seront pas dépaysés. Il est possible de contrôler Catwoman à travers 4 chapitres venant s'intercaler dans la trame principale. La féline Selina Kyle possède elle aussi quelques gadgets et un style bien à elle.
Visuellement, c'est beau. Aussi bien techniquement, qu'artistiquement. On retrouve une ville avec un rendu qui sied magnifiquement à l'action et à l'univers Batman. Les vilains sont eux aussi très bien représentés et pleins de charisme. Le jeu ne souffre par ailleurs d'aucun ralentissement.
Le bande son est également excellente. Les musiques sont magnifiques et rappellent les derniers Batman de Nolan.
Le titre est généreux, la trame principale vous occupera pendant plus de 12 heures. Le jeu est très accrocheur et on se prend à dire "bon encore un quart d'heure et j'arrête", mais finalement on y est encore une heure après. Outre la trame principale, de nombreuses missions annexes sont disponibles et permettent de rencontrer les ennemis de Batou les plus célèbres. De plus, l'homme mystère à disséminé plus de 400 trophées à travers Arkham City de quoi occupé les explorateurs.
On trouve également comme dans Akham Asylum, les défis. On peut y incarner Batman ou Catwoman. Deux types de défis existent, combat ou discrétion. Un troisième mode voit même le jour, à travers une épreuve chronométrée associant des bonus et des malus.
Ceux voulant platiner cet opus seront donc occupés de nombreuses heures.
Au final, les petit gars de Rocksteady frappent encore très fort en passant sur un monde ouvert qui va comme un gant à Batman. Le tout emballé dans une direction artistique visuelle et sonore de haute volée. Un jeu de plus pour prétendre au titre de "Jeu de l'année 2011".
