Ah... Je n'ai jamais vraiment réussi à aimer les super héros, mais il faut bien dire que l'univers de Batman avec ses méchants complètement surréaliste et manichéen trouve mon petit cœur sec.
Pour ce second épisode, on quitte le l'Asile pour se retrouver dans la ville prison d'Arkham, et l'on découvre le plaisir de planer d'immeuble en immeuble, de taper du minions de supervilain, et d'échanger deux mots et trois acrobaties (mais pas beaucoup plus) avec Catwoman. Les combats sont toujours très soignés et jouissifs à exécuter (alors même que je ne suis pas un fan du genre), l'interface assez agréable à utiliser au clavier (!), et tout cela est bien beau.
Je suis par contre plus réservé sur le scénario. En effet, toute la force des Batman viens des esprits torturés et malades qu'il a à combattre. Là, je dois bien avouer qu'ils sont assez inégaux. Si le couple Jocker-Harlequin fonctionne toujours très bien, si Penguin s'en sort avec les honneurs, The Riddler, Two Face, Hugo Strange, et d'autres sont assez fades (Et je ne suis pas convaincu non plus par la secte d'assassin).
Si l'on ajoute la performance qu'ont les DLC à sembler manquer quand on ne les a pas (puisqu'on voit Robin passer en coup de vent, qui vient limite nous dire "tu peux payer pour jouer avec mon corps si tu veux !) est a être superflus et fades quand on les joue (Catwomen incluse de base dans l'édition PC (en mode fan service d'ailleurs)), on pourrait penser que Rocksteady Studios a raté quelque chose.
On reste néanmoins devant un jeu vidéo de grande qualité, avec un énorme contenu supplémentaire, qu'un fan absolu du genre se fera un plaisir de faire.
Pour ma part, je me suis contenté des énigmes de "The Riddler" qui sont peut être un peu trop nombreuse pour ne pas tendre vers l'overdose sur la fin.