Le mot qui qualifierait le mieux Battleblock Theater c'est fun, ou déjanté, ou dingue, ou débile, ou drogue, mais avant tout fun, vraiment très fun.
Lors qu'on lance les premiers niveaux, c'est quasiment impossible de retenir son sourire. Tout est fait pour faire rire le joueur. L'humour y est omniprésent. Ça passe dans les dialogues écrits très probablement sous l'emprise de substances suspectes, les animations parfois hilarantes, les têtes des personnages personnalisables, les façons de mourir étonnantes, les cutscenes, les niveaux bonus, la bande originale, les commentaires du narrateur… En résumé, un peu tout.
Il faut dire que sans cette recherche permanente de l'humour et son dessin immédiatement identifiable, Battleblock serait sans nul doute un jeu de plateforme assez générique. Cette écriture déjantée, marque de fabrique de la maison The Behemoth, apporte une personnalité forte et très appréciable comme ça a pu être le cas avec Castle Crashers, même si dans le cas de Battleblock nous sommes à plus ou moins 10 crans au-dessus.
J'ai peu de choses à reprocher au jeu. La durée de vie est excellente, même si, je l'avoue, j'ai trouvé ça un peu long. 14 heures pour un plateformer, c'est un poil longuet à mon goût d'autant que le gameplay reste assez répétitif.
La seule chose que je pourrais reprocher au jeu est sa précision parfois assez discutable. On nous impose parfois de faire des enchainements d'actions très précises dont la réussite ne dépend pas toujours de l'habilité du joueur, mais du moteur qui a une façon bien à lui de gérer les hitboxes.
Si vous voulez vous convaincre de l'énorme (bonne) stupidité du jeu, allez écouter le morceau Emphasis on Scat, vons comprendrez mieux.
Terminé le 28 mars 2016.
Mon Backlog : http://monbacklog.tumblr.com/post/141805329274/30-battleblock-theater