Battlefield: Bad Company 2
7.2
Battlefield: Bad Company 2

Jeu de DICE et Electronic Arts (2010Xbox 360)

Je me demande si, un jour, les Américains sortiront de la Guerre Froide...
Oui, je sais, Dice est un studio suédois, mais devant cette épopée digne de Ronald Reagan et Chuck Norris, je peux bien me poser la question.

Donc, ici, la Bad Company est de retour (et me demandez pas ce qu'ils ont fait dans le premier, j'en sais rien, je sais même pas pourquoi ils sont apparemment limite en exil, bref, j'y ai pas joué, j'ai juste profité du Games with Gold pour me dire "Bon, allez, on va tester et voir si c'est aussi bon que ce qui est dit, hein"). Bref, donc, le quatuor revient, et on est partis, après un intrigant prologue en octobre 44 au Japon, dans un périple que n'auraient pas renié les 2 personnages nommés plus haut.

Au menu, donc :
PAN BOOM BABOOM
De vils communistes veulent mettre la main sur un projet secret !
Allez, les gars, si on y va, on est pardonnés et on rentre chez nous, ouais !
PAN BOOM BABOOM
On a tué du méchant communiste par paquets, on est des boss, on a récupéré le projet !
Oh, merde, on nous a trahis !
Oh, merde, le traître a été trahi !
Les Russes veulent envahir les États-Unis !
On se fout des ordres, on sauve le monde, parce qu'on est des putains d'Américains et faut sauver le Texas et ses armes, yihah !
PAN BOOM BABOOM
On a détruit l'avion, l'arme secrète, et tué le vilain Russe en atterrissant entiers au Texas, on est trop bons !
Quoi ? Les Russes ont lancé l'invasion par l'Alaska ? Bon, bah, on va rempiler, hein...
FIN

Le tout avec quelques vannes plus ou moins réussies par ci par là.

Graphiquement, c'est chouette. On ressent bien la puissance des armes. La possibilité d'en changer en pleine mission, c'est cool. Détruire des planques et bâtiments, c'est intéressant. De même que le pilotage des véhicules, pas mal foutu. Et au final, on s'ennuie pas franchement.
Mais y a guère que ça...

Parce que, sinon, ça vole pas plus haut qu'un Call of Duty : la même belle daubasse pro-US bloquée au temps de Reagan comme quand Chuck Norris était son ambassadeur phare avec des trucs comme Portés Disparus.
Sérieusement, les gars, c'est trop vous demander d'écrire un scénario un peu plus évolué, de temps en temps ?

Bref, à faire une fois, et encore, je dirais plutôt à éviter, comme à peu près tous les FPS militaires modernes qui restent dans ce moule...
Pardon ? L'intérêt, c'est le multi ? M'en fous, j'aime pas le multi, et j'en ai marre que la campagne solo soit juste un prétexte foireux pour vendre le multi !
Lonewolf
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le 10 oct. 2014

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Lonewolf

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