Bayonetta rime avec...
Bayonetta s'illustre comme le beat'em all "rythmé" de l'année auquel il ne faut surtout pas se frotter. L'ennui et l'irritation ne proviennent pas de l'aspect du personnage, remettant...
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le 12 juil. 2010
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Bayonetta (Switch) : Bayonetta est une sorcière ayant perdue la mémoire. Elle va partir en guerre contre les anges pour découvrir son passé.
Et c'est à peu près tout ce qu'on saura de l'histoire au début, au milieu, et à la fin, sauf à se pencher sur la documentation ramassée pendant l'aventure, qui est bien fournie et plutôt (étrangement) riche. Premier constat donc en prenant la manette : on ne pige pas grand chose à la narration, pourtant bavarde, mais trop souvent pour ne rien dire d'intelligent. Bizarrement foutu ce jeu avec deux niveaux de lecture aussi différents : une littérature riche et fouillée pour qui souhaite se plonger plus profondément dans l'univers du jeu, et un discourt potache, tape à l'oeil et soporifique lors du jeu.
En parlant de tape à l'oeil, Bayonetta est quand même particulièrement fière de son physique de sorcière-pouffiasse, et enchaine (ad nauseam) les poses suggestives et sexy. Bon, ok ok, le plaisir des yeux, blablabla, mais ce n'est pas vraiment ce qu'on demande à un beat'm all.
Ceci dit, c'est un parti pris, donc pourquoi pas, même si je n'ai pas été hyper réceptif à toute cette débauche d'arguments sexués.
Une fois le jeu lancé, on constate deux choses immédiatement :
- qu'un univers graphique gothique époustouflant (avec un bestiaire limité mais parfaitement adapté) a été soigneusement réalisé (et c'est clairement le point fort du jeu),
- que ça va être rapidement un bordel sans nom avec tous ces ennemis à l'écran qu'il va falloir "locker" tour à tour pour les démonter les uns après les autres, à grands coups de finishs saignants assez sympa.
J'avoue avoir opté pour la facilité en faisant le jeu ne mode "facile - auto" qui permet un auto-lock bien plus simple à gérer dans le capharnaüm général. Le problème étant que la difficulté du jeu s'en trouve bien trop réduite. Un juste milieu aurait été apprécié.
Pour le reste, le jeu se déroule sans trop de problèmes, excepté des QTE impromptus qui promettent une mort instantanée à qui se serait malheureusement reposé en regardant la cinématique (rageant, d'autant plus que le nombre de morts lors des chapitres diminue le score du niveau....!!!), et deux phases de shoot sur rail aussi ridicules qu'inutiles (en moto et sur un missile). Le boss de fin est également bien naze du fait d'un choix d'angle de vue qui ne permet pas de voir grand chose justement ("filmé" SOUS l'héroïne, ce qui supprime toute perspective, surtout au milieu du vide spatial).
J'ai bien apprécié le magasin de l'enfer, même si tout est tellement cher qu'il faudra refaire les chapitres pour récolter assez d'auréoles (monnaie du coin) pour tout acheter. Le vendeur s'en donne à coeur joie, notamment pour balancer des vannes sur d'autres jeux (Madworld, etc).
Une quinzaine d'heure à bourriner pour boucler une première fois le jeu, un potentiel de rejouabilité car l'ambiance est véritablement réussie, mais un sentiment partagé sur les choix de narration (et ne me parlez plus jamais de pole dance, j'en ai eu plus que de raison).
Créée
le 20 mars 2018
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