Dans la foulé du Bayonetta premier du nom, offert en dématérialisé avec la version Switch, je poursuis mon plaisir coupable avec ce 2em opus, digne successeur du premier.
Au delà de la joie de retrouver notre héroïne, dont je suis moins fan de la nouvelle coupe de cheveux... (je me rends compte de la futilité de cette remarque, mais nous sommes bien là au cœur du sujet ou du moins au centre du design de cet opus), il y a l'envie retrouvée d'en découdre avec ces vagues d'ennemis, dont la diversité est augmentée par l’apparition des démons dans le bestiaire.
La recette reste la même, un BTA nerveux et classieux au niveau du gameplay, et totallement WTF (et parfois assez vulgaire) au niveau de la direction artistique
Et notre avatar féminin ce meut avec une souplesse féline, chaque coup est chorégraphié et le gameplay reste idéal, sachant croisé le fun avec la profondeur. Le joueur peut prendre le chemin d'une douce courbe d’apprentissage qui sera jalonnée par la découverte de nouveau combo aspirant à être maîtrisés et usés dans des enchaînements encore plus long et dynamités pour décrocher le valorisant "platine pure" de chaque chapitre.
C'est un plaisir coupable dans le sens ou il flatte le coté le plus beauf du joueur, on est pas loin du cinéma de Michael Bay par certains moments, mais sans jamais se prendre au sérieux, de manière totallement décomplexé ou c'est vraiment le fun qui prime. On remplace 3 plans du derrière de Megan par 20 plans séquences sur la totalité de l'anatomie de la sorcière. C'est la surenchère assumée.
On bousille du démon nerveusement sur un avion de chasse, on surfe sur les vagues d'un immense monstre marin tout en le dégommant méchament, on poutre un dragon au sommet d'un gratte ciel....
Bayoneta 2, c'est un peu comme une planche de charcuterie, on sait jamais sur quoi on va tomber, et c'est toujours gras, mais pourtant on en reprend avec plaisir.