Un must-have

Bioshock, c'est l'immersion dans un monde merveilleux qui pourtant en est la dichotomie. S'apparentant à un rêve éveillé que celui de vivre parmi les poissons, dans la ville de Rapture. Son trailer m'avait vraiment marqué, et je dois dire qu’après l'avoir acheté je n'ai pas été déçu. L'ambiance années 60 prend tout de suite, la patte graphique très réussie avec pour seule ombre au tableau un Unreal Engine 3.0 aux allures de cire, de plastique. Mais rien qui n'entache le sublime du jeu. Premiers pas dans Rapture (après un crash d'avion et une petite trempette) et déjà le jeu me fascine avec la modélisation de l'eau lorsqu'on passe sous une chute d'eau.
Côté musique, gros point fort du jeu selon moi, puisqu'on retrouve des musique vintages avec Bobby Darin, ou Al Bowlly collants parfaitement avec l'ambiance d'un jeu à la fois intrigant et effrayant car oui, on a tout de même une sensation oppressante dans ce jeu. A fortiori grâce à la récupération de Journaux audios que l'on ramasse au fur et à mesure de notre avancée qui nous en apprennent davantage sur la vie à Rapture et comment celle ci s'est effondrée.
Mais me direz vous, qu'en est-il de l'histoire, bon sans vouloir vous offenser, je ne pense pas qu'il soit utile de vous en parler en détails puisque bon nombre d'entre vous on déjà percé les secrets de Rapture. Mais pour les quelques récalcitrants quant à l’idée de jouer à ce titre, sachez que l'histoire dans son ensemble se tient bien. Particulièrement grâce à un fond de pensée philosophique sur le thème de la liberté, une scène est particulièrement osée puisqu'on y voit l’exécution sommaire d'un homme sous la main ... de nous !
Bref, pour ne rien vous "spoiler", achetez ce jeu les yeux fermés et jouez y. Je vous garanti une douzaine d'heures d'amusements, de fascination, et ... jouez ci, merde.