"Booker, est-ce que vous craignez Dieu ?"

Je viens de finir le jeux et j'en ai encore les mains qui tremblent.

(Critique garantie sans spoilers)

Comme je suis une grosse radine, mais aussi (et surtout) parce que mon PC portable n'est pas fait pour jouer dessus, j'ai longtemps hésité à jouer dessus (ce qui a fini par le bousiller, mais passons). Alors j'ai d'abord regardé des let's play de jeux divers et variés sur YouTube. Je suis tombée sur la chaîne de TheFantasio974 et j'ai vite accroché. Il a fait le let's play de Bioshock Infinite il y a un petit moment maintenant (printemps/été 2013 il me semble) et j'ai vite accroché à l'ambiance du jeu, ses couleurs, et bien sur son scénario extravagant qui devient de plus en plus complexe au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire.
Voir quelqu'un finir le jeux, comprendre (ou presque) l'intrigue dans son ensemble m'a une première fois fait grandement apprécier le jeu.
Mais voir et expérimenter sont deux choses différentes.
S'immerger dans le monde chimérique de Columbia, observer Elisabeth évoluer et faire face à la réalité qu'est la fin de l'histoire soi-même nous permet tout d'abord de mieux comprendre, mais aussi de mieux ressentir.
Alors en plus de la claque graphique que je me suis prise (pour une fois qu'un jeu n'est pas seulement gris, triste et froid), je dois dire que c'est avant tout l'histoire qui m'aura marquée parce qu'elle m'aura fait me poser des questions, parce que j'aurai du m'y confronter plusieurs fois avant de plus ou moins tout comprendre.