Changer de recette pour plus de couleurs !

6 mois plus tard je finis ce jeu que j'avais maintes fois repoussé.

Après avoir joué à Bioshock et Bioshock 2 je me devais jouer à cette suite et j'avoue avoir été un peu déçu. N'étant pas fan de FPS à la base, Bioshock est sûrement le seul jeu qui me permet d'aimer ce genre.

Ce n'est pas le changement de décor qui me dérange, car je trouve que Bioshock 2 était bon mais c'était clairement du bon réchauffé. Mais c'est surtout le changement d'ambiance et de gameplay que j'ai le moins aimé. Bioshock Infinite délaisse la partie infiltration que j'aimais tant. Vous savez, cette partie où vous vous cachiez et avanciez à l'affût du moindre bruit. Adieu l'ambiance sombre et glauque et sa ville sous-marine mystérieuse pour faire place à un monde complètement ouvert et plutôt coloré.

Les affrontements sont quand même assez bourrins, je me retrouve à utiliser les armes plus souvent que les plasmides, et on doit faire pas mal de "rentre-dedans". Plus possible d'avoir un stock de trousse de santé & seringue de plasmide.

Sinon à part ça le jeu est très beau, j'ai adoré cette ambiance de ville flottante sur les nuages, l'affrontement avec la Vox Populi ainsi que ce pointage du doigt d'une Amérique moderne mais raciste. J'ai adoré aussi le fait qu'Elisabeth soit plus qu'un personnage secondaire, elle nous accompagne dans notre voyage en y mettant sa touche personnelle et on s'y attache très vite.

Bioshock Infinite est un jeu que j'ai beaucoup aimé mais il lui manque quand même ce petit quelque chose pour en faire un jeu que je recommanderai chaudement à mes amis.