Possédant un ordinateur trés moyen, j'avais peur de ne pouvoir jouer à Bioshock Infinite avant plus d'un an, au moins, au moment de la sortie du titre. Mais, devant les éloges faits à ce jeu, je me laisse tenter. Et bien m'en a pris.
Car Bioshock Infinite est une pure merveille. Un joyau brut.
Deja, l'aspect visuel : le design est délectable à tout moment. Les personnages sont assez expressifs, la ville et les décors brillent de mille feux. On se prend parfois à s'arrêter pour regarder Columbia flotter magistralement dans les cieux. Et ceux, même dans une qualité graphique la plus basse, celle que mon ordinateur pouvait supporter sans problème de fluidité.
Si le gameplay est classique, c'est vrai, pour un Bioshock et pour un FPS en général, il n'en reste pas moins ludique. BI est un de ces rares jeux ou l'on prend son pied à jouer, un de ces jeux, qui, sous couverts d'une ambiance extraordinaire, n'en reste pas moins incroyablement ludique. Entre les armes, les toniques, les liqueurs, les améliorations de tout ce bazar, les failles et le crochet qui permet de voyager à fond sur les rails, les possibilités en combat sont trés nombreuses, voire même infinies.
Je ne comprendrai jamais les gens qui se plaignent du gameplay de ce titre. C'est évidemment utlra bourrin, pas subtil pour un sous, ou fouine de partout pour choper des objets. Bref, un gameplay typiquement Bioshock. Le premier offrait exactement les mêmes sensations et les mêmes caractéristiques, les failles en moins. Etrange donc que d'un coup, une marée de gens se soulève contre le gameplay d'Infinite sans avoir rien eu à dire sur le premier opus. Mais j'ai mon avis sur la question : basher Infinite, ça fait intelligent et not mainstream, tout simplement. Nombreux sont les gens à s'y être essayer.
La bande-son est magnifique, entre chansons d'époque, rythmée, on en a pour tous les goûts, mais ton s'imbrique parfaitement dans le contexte.
Enfin, la grosse claque ce Bioshock Infinite tient en son ambiance et son scénario. Le concept d'un PNJ qui nous suit pendant l'aventure est loin d'être nouveau. Ce qui est nouveau en revanche, c'est de ne pas avoir envie de coller à ce PNJ une balle dans la tête ( cf. Resident Evil 4 ). On se surprend à réellement prendre en affection une Elizabeth surprenante. Pas niaise ou chiante pour un sous, elle est utile, forte, et déterminée. Son utilisation lors des combats est capitale et l'échange verbal entre les deux protagonistes en combat est immersif au possible. On est seul à jouer, pourtant dans le fond, on a l'impression de tout affronter à deux, et ça c'est fort.
Le scénario, on ne peut pas en parler, ça serait gâcher tout le plaisir d'un jeu qui s'élève au rang d'oeuvre majeure du Jeu Vidéo.