J'ai découvert Borderlands, comme beaucoup, avec le 2, qui reste un must absolu dans son genre selon moi, un FPS old-school tout à fait sympathique et que je prend plaisir à refaire une fois de temps en temps. Histoire de mourir moins con, je me suis chauffé avec mon ami, le même avec qui j'avais déjà fait le 2, pour faire le 1.
Bon, comme on pouvait s'y attendre, le jeu est une version plus vieillotte du 2 en matière de gameplay. Les armes sont moins variées, les contrôles plus lourdingues, le level design moins fignolé, les environnements moins imaginatifs. C'est en y jouant qu'on se rend compte à quel point la frontière de l'oubliable est fine entre deux jeux : Borderlands n'est fondamentalement pas si différent que ça du 2, mais là où dans le 2 l'aventure était rythmée par un humour noir bien con (même si certains le trouveront too much), des personnages hauts en couleur et les interventions d'un des méchants les plus mémorable du jeu vidéo, le 1 n'a rien de tout ça.
Borderlands c'est un jeu très premier degré, dans un monde qu'on pourrait qualifier de "Mad Max dans l'espace" sans réelle saveur où on enchaîne les quêtes pas très intéressantes pour des personnages dont on se branle totalement. En bref : l'aspect RPG plombe finalement plus le jeu qu'autre chose. Et ne comptez pas vraiment sur la diversité des environnements : Borderlands 1, c'est un enchaînement de désert et de décharges.
Dans la liste des défauts, autant mon pote qui hébergeait me disait que le jeu était propre, autant j'ai eu plusieurs décors mal chargés, des objectifs de quêtes qui ne se mettaient pas à jour ou des bugs sonores. Mais bon, rien qui ne se réglait pas par une reconnexion, et sachant que je n'ai aucune preuve que c'est la faute du jeu et pas à mon matériel, disons que je laisse le bénéfice du doute.
C'est presque dommage parce que sous le RPG en bois, Borderlands 1 reste plutôt jouable et agréable comme shooter arcade. Les DLCs sont d'ailleurs très sympathiques, et même plus intéressants que le jeu de base (excepté celui de Moxxi qui est une succession d'arène chiantes), et préfigurent d'ailleurs ce que deviendra la licence avec le temps. Mais de nos jours, il ne semble fait que pour ceux qui ont découvert les opus plus récents (et mieux foutus) et qui veulent s'intéresser à ce qu'il s'est fait avant.