Braid, quel pain dans votre gu....

Castle Crashers, Geometry Wars 2, et bien entendu Braid : l'été 2008 aura sans conteste été riche en sorties de qualité sur le XLA. Mélange réussi de plate forme et de réflexion, le titre du programmeur/designer indépendant Jonathan Blow est un bel hommage à certains vieux titres tels que Donkey Kong (le tableau avec les échelles) ou la saga des Mario (plusieurs ennemis et persos sont similaires - comme la plante sortant d'un tuyau - sans parler de la princesse à sauver).

Le concept de base est simple comme bonjour puisqu'on manipule le temps afin de résoudre diverses énigmes. On peut donc revenir à sa guise en arrière ou à l'inverse avancer dans le temps, le but étant de récupérer des pièces de puzzle qu'on pourra comparer aux étoiles du plombier moustachu. Le concept se complique cependant de monde en monde, avec par exemple l'ajout d'items inaltérables aux aléas du temps et le fait de devoir compter sur le double de son personnage. Une fois toutes les fameuses pièces de puzzle récupérées, celles-ci formeront des tableaux donnant au joueur des indications quant à l'histoire du personnage qu'on incarne : Tim.
Car Braid, en plus d'une mécanique de jeu parfaitement huilée et d'un level design très inspiré (la 2D affichée est vraiment belle), jouit d'un scénario plutôt intriguant. Un scénar' qui divisera sûrement son monde car sa compréhension demeure assez libre. On donne ainsi au joueur les bases de l'histoire, et c'est à lui de mettre tous les éléments bout à bout, un peu à la manière d'un David Lynch.

Le jeu bénéficie également d'une bande son envoûtante qui renforce à merveille son côté poétique. En somme, même si on y reviendra pas tous les jours une fois terminé, Braid mérite donc qu'on s'y attarde, et ce malgré un prix de 1200 points (environ 15 euros) plus élevé que la moyenne des jeux du support.