Call of Duty : Ghosts est donc le 10ème épisode de la saga "à succès", relativement critiquée ces derniers temps pour ne proposer que des "mises à jour" et aucune réelle nouveautés depuis le 4ème épisode. Il est réalisé cette année par Infinity Ward en respect de l’alternance avec Treyarch.
On incarne cette fois ci un jeune américain qui va entrer dans l’escouade des Ghosts, une équipe "rebelle" sur-entraînée qui officie sur les territoire plus ou moins post-apocalyptiques des Etats-Unis alors que ces derniers sont tombés depuis une dizaine d’années sous le contrôle d’une force sud-américaine.
Hormis quelques ajouts (glissade en tir en couverture au premier plan) le gameplay ne change pas d’un poil, instinctif et nerveux, on (re)trouve vite ses marques. La campagne est toujours une succession de scénes cataclismiques et de missions de pseudo-infiltration.Le chien, sur lequel Le jeu à basé une grande partie de sa campagne publicitaire, est totalement risible, les séquences sont scénaristiquement inutiles et le gameplay copié-collé à l’horizontale du dragonfire de Black Ops II. En revanche les scènes soumarine et spatiales sont agréables et plus pausées que la moyenne, ce qui amène selon moi un réel regain d’intérêt. Elles m’ont d’ailleurs fait penser aux scènes en gravité zéro de Dead Space 2.
Graphiquement le titre est sans surprise très fade, si la version PS4 est bien supérieure aux derniers épisodes sortits sur current-gen (BO2 & MW3), elle reste cependant datée et en retrait par rapport à certains jeux current-gen plus anciens (sans parler des nouveaux titres tels que KillZone et Battlefield, concurrents directs).
Le scénario quand à lui est tout simplement catastrophiques, et les dialogues du début semblent tiré d’un mauvais film de guerre. La campagne gagne cependant en intérêt dans sa deuxième moitiée, et (mais je pense que beaucoup ne seront pas de mon avis) le twist final, bien que prévisible, ma surpris (en bien) par son déroulement.
J’ai mis une petite dizaine pour terminer le solo en vétéran (honte à moi, oui ; je suis mort un bon nombre de fois).
le multijoueur diffère quelque peu des épisodes précédant, puisque, sans en changer la formule, il me semble plus "calme" et un peu moins nerveux. l’équipement du personnage à été refondue, on dispose en quelques sortes d’emplacements (comme dans Black Ops II) qui permettent de moduler afin d’emporter plus de killstreacks par exemple (qui au passage sont redevenues des killstreacks, et non plus des scorestreacks comme dans Black Ops 2; jouer pour l’équipe ne rapporte donc plus).
Enfin un mode Extinction à fait son apparition, il remplace au pied levé le mode opération spéciale des Modern Warfare, et reprend le concept du mode Zombie des CoD de Treyarch. Le but est d’évoluer seul ou jusqu’a 4 en coopération sur une carte infestée de nids d’alien protégés par des bestioles moyennement amicales, qu’il faut détruire avant de s’enfuir. Ce mode à été la bonne surprise de cet épisode, révélé au dernier moment, il à été plutôt bien apprécié, et j’avoue le trouver plus prenant que les modes zombies, pourtant très similaires.
Malgrè un solo dans la plus pure tradition de la série, c’est en multijoueur que le titre trouve donc tout son sens, on y retrouve les éléments qui ont fait le succès de la série, qu’on aime ou qu’on déteste.