Conseillé par nombre de mes contacts, acheté à petit prix lors d'une des nombreuses promotions du PS Store, Cat Quest n'attendait plus que le moment propice pour être testé. La découverte s'est même faite en live afin de partager l'expérience.
Un RPG proposant en personnages des chats, cela annonçait le jeu tout coloré et mignon, un opus parfait lorsqu'on est en quête d'un titre apaisant et pas prise de tête. Si la difficulté de Cat Quest est bien en-deçà de ses collègues RPG, il n'est pas dénué de charme, ni de subtilité.
Le récit reprend des archétypes propres au genre tel que le héros qui, sous ses airs de villageois, dissimule un Élu (avec un grand E) dont la destinée est liée, de près ou de loin (mais souvent de très près) à la survie du monde. Notre héros, ici, révèle des compétences insoupçonnées dans le tranchage de dragon. Tout comparatif potentiel avec Skyrim s'arrête ici même si, comme l'Enfant de Dragon, une fois bien monté en niveau, on enchaîne les dragons avec une déconcertante facilité. Mais quelle importance d'être si puissant ? C'est le minimum à posséder pour sauver sa sœur capturée par le mé-chat-ant Drakoth.
L'enlèvement de votre sœur est le prétexte tout trouvé pour faire voyager votre chat-venturier de ville en village, de champs en plages, de Chat-rybde en Scylla. En plus du récit principal, de nombreuses quêtes secondaires viennent ponctuer votre avancée. Si elles consistent souvent à sauver des chatons en détresse et vider des donjons de tout danger, leur scénarisation rend l'ensemble plus digeste. Cat Quest use d'humour de bout en bout que ce soit dans les jeux de mots (avec les termes liés aux félins, principalement) ou les références à la pop-culture comme Cara Loft (pendant félin de Lara Croft).
Un chat-venturier digne de ce nom ne se battant que bien équipé, il vous faudra composer avec les accessoires glanés dans le donjon. Vous pouvez aussi acheter auprès de la forgeronne un objet aléatoire, mais cette option est caduque au vu des nombreux coffres vous délivrant gratuitement ce qu'il vous faut. L'argent aura plus son utilité auprès des mages qui vous permettent d'accéder à des sorts et à les améliorer. Ils sont fort utiles pour vous soigner, exploiter la faiblesse adverse ou déclencher des zones de dégâts (option très pratique contre les boss).
En plus des donjons classiques réclamant de vider l'endroit de tout danger, certains ont quelques subtilités comme trouver le demi-boss caché, détruire tous les pièges ou faire face à un ennemi de plus haut niveau que vous.
Reste que Cat Quest demeure très abordable et pourra même être mis entre les mains d'un enfant. La patte graphique n'est pas sans rappeler certains films d'animation et le ton demeure léger. L'intrigue laisse d'ailleurs le joueur sur sa faim. Ce qui suit le combat final clôt très brusquement l'opus. Vu qu'un second volet est sorti, je suppose que nombre d'explications sont apportés dans celui-ci.
Cat Quest n'est pas un RPG qu'on lance pour l'intrigue principale qui sera rapidement oubliée. Les récits secondaires resteront, eux, dans votre mémoire pour leur humour débridé. Si vous cherchez un jeu sans prise de tête mais qui saura vous occuper quelques heures, foncez donc. Pour les chasseurs de trophée, le platine est très simple d'accès et n'exige que de fouiller tout le jeu dont nettoyer tous les donjons et récupérer tous les équipements. Heureusement pour ces derniers en ouvrant des coffres spécifiques, vous aurez automatiquement accès à tout l'arsenal existant dans le jeu. Quant aux parents en quête de jeux pour leurs enfants, Cat Quest est une excellente expérience à proposer.