Je ne suis pas plus un fan du run & gun que ça, à la base. J'avoue ne même pas avoir eu connaissance de la série avant de me lancer dans ce troisième opus. Ma critique se basera donc uniquement sur cet épisode.


Honnêtement, si je devais faire un comparatif avec les quelques rares jeux dans le genre que j'ai pu faire, je dirais avoir plus pris mon pied sur Dead Ops Arcade (qui est tout de même à la base, rappelons-le, un mini jeu caché de Black Ops), que sur ce Commando.


La faute à quoi ?


Déjà à l'absence flagrante d'armes à débloquer (tir à courte portée vert, à longue bleu, lance-roquettes et lance- flammes). Se ramassant directement sur la carte, l'on a ainsi la possibilité de pouvoir choisir celle nous convenant le mieux... et au passage, garder dans 90 % des cas (les 10 % restant étant les fois où l'on ne fait même plus attention à ce que l'on casse tellement l'on s'emmerde) la gatling à tir bleu. Cette dernière étant l'arme avec le meilleur ratio puissance/portée. Reste après les grenades, mais le temps de les dégoupiller, et de les lancer, l'on aura tôt fait de se faire submerger d'ennemis...


Deuxième gros défaut : l'absence de bonus à récupérer lorsque l'on tue des ennemis. Si les développeurs s'amusent depuis la nuit des temps à nous laisser fouiller les corps, où à nous bombarder de pièces ou autres" + x XP! " lorsque l'on dégomme du vilain, c'est pas pour faire joli, mais c'est parce que ça stimule le système de récompense de notre cervelet. Quelques billets échappés çà et là, à utiliser entre chaque niveau pour récupérer de la santé, ou encore des améliorations d'armes (bien présentes dans le jeu, mais directement sur la map) aurait pas été bien difficile à coder... Mais non. On a juste droit à un bête compteur de points au bas de l'écran, histoire de voir lequel de nos potes (enfin ça c'était avant d'avoir la manette en main, maintenant ils ont probablement dû comprendre que vous leur vouliez du mal) est le plus suicidaire...


Troisième point : les corps des ennemis qui ne restent pas une fois occis (je ne suis pas un pro dans le domaine, mais je ne pense pas que cela aurait été impossible à faire niveau mémoire, surtout considérant le fait que l'on ne puisse pas revenir en arrière dans le jeu...), nous donnant au final plus l'impression de jouer à une simulation virtuelle pour tester ses armes (un peu à la manière de MGS 4, et encore, même là c'est parfois plus fendard), qu'à un véritable jeu-vidéo. Le deuxième point abordé plus haut renforce d'ailleurs pas mal cette impression...


Reste le nombre incalculable d'ennemis qui nous arrivent en fourbe par derrière dès que l'on ose faire un pas en avant ce qui donne plus l'impression de faire du surplace qu'autre chose, et la réalisation plus que bâclée (http://images.psxextreme.com/screenshots/ps3_wolf_commando/ps3_wolf_commando_02.jpg ça se passe de commentaires...), qui aurait bien plus gagnée à se rapprocher des dessins présents dans les cinématiques plutôt qu'à un grossier design polygonesque....


En conclusion : c'est moche, peu fourni, et pas défoulant pour un sou. Passez votre chemin.


(le 2 c'est parce que la prise en main est bonne, et qu'il y a un minimum de diversité dans les niveaux, mais c'est très loin de sauver le titre...)

Gyaran
2
Écrit par

Créée

le 29 août 2016

Critique lue 173 fois

1 j'aime

2 commentaires

Gyaran

Écrit par

Critique lue 173 fois

1
2

Du même critique

Les 8 Salopards
Gyaran
9

Hang 'Em Eight

En allant voir le nouveau Tarantino, je m'attendais à une reprise basique de Django. L'affiche, probablement. Il faut dire aussi que ma curiosité ne m'avait pas forcément emmené plus loin. J'ai beau...

le 15 janv. 2016

12 j'aime

4

Ratchet & Clank
Gyaran
5

Ratchet & Clank, épisode 1 : La revanche des reboots

Qu'on soit un campeur du dimanche, ou un addict du stick prestige 70, on a tous plus ou moins une série qui a fait notre enfance. Une série où l'on a passé plusieurs centaines d'heures dessus, et...

le 19 mai 2016

11 j'aime

7

Chanson pour l’Auvergnat
Gyaran
10

Chanson pour toi.

Il arrive parfois qu'au détour d'une page, d'une musique, d'un souvenir, l'on tombe sur une pépite. Une pépite connue, reconnue même. Mais le joyau, en dépit du temps qui s'est écoulé, en dépit des...

le 2 mars 2016

10 j'aime

2