Fin de Control.
Si on m'avait dit qu'un jeu pouvait à la fois regrouper des éléments de métaphysique, de spiritualité, de mythologie, de science fiction et d'horreur tout en se voulant parfois décalé j'aurai sauté sur l'occasion.
Hors j'ai attendu quelques temps avant de me mettre à cette œuvre ( manque de com ? ) qui pour moi transcende le jeu vidéo, nous avons une histoire qui peut nous paraitre basique : Une femme a rendez vous avec le directeur d'un bureau en lien avec le fbi. Spoiler : ça tourne mal.
Jesse Faden devra alors gérer sa nouvelle vie, prisonnière d'un bureau bien particulier... Nous découvrons son passé, ses secrets, ses particularités, en même temps qu'elle. Le doute est alors complet, est-ce qu'on parle du bureau ou de cette personne ? Ou bien des deux ?
Un jeu pour les cinéphiles? J'ai retrouvé tout au long du jeu des codes du cinéma qui pour moi étaient là pour marquer autant une référence que pour traiter du fait que le jeu vidéo et le cinéma sont désormais deux médias liés, qui une fois combinés donnent lieu à des merveilles.
une logique recréée, des ascenseurs allant en latéral, des portes menant au vide , un mur devenant une ouverture, était elle là avant ou bien vient elle de se créer devant moi ? Un taf énorme sur l'environnement, tout est destructible, tout est une arme, tout est un danger.
Une ouverture au possible et une ode au mysticisme.
" Si durant toute votre vie, vous étiez assis devant un mur, sur ce mur un poster, et qu'un jour vous décidiez de déchirer ce poster, alors vous pourriez enfin voir qu'une autre réalité se dissimule derrière "
Tout est fait pour désarçonner et nous forcer à réévaluer nos acquis, un nouveau monde s'offre à vous. En outre, un giga jeu plein de mystères persistants à exister même fini, une DA exceptionnelle et une ost des plus dingues.
Cuirassez vous l'esprit. La Maison vous appelle.