Night Runner

CHRONIQUE EXPRESS:
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-Brillante narration, excellent storytelling. Découpage efficace des péripéties, digne d'un film.
-Personnages bien écrits, "humains", crédibles et attachants (y compris l'insupportable Johnny Silverhand du début). Dialogues soignés.
-Direction artistique maîtrisée.
-Musiques et sound design de haut vol.
-Gigantisme réussi de la métropole futuriste 'Night City', tout en s'inscrivant dans un open-world de taille adéquate: ni trop vaste, ni trop étroit.
-Bonne liberté de customisation 'RPG'.
-Univers particulièrement riche et travaillé, large éventail d'inspiration: Ghost in the Shell, Blade Runner, Deus Ex, Akira, Gunnm, Mad Max, la pop culture de la "West Coast"... Avec un hommage tout particulier au cyberpunk japonais.
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-Sortie catastrophique en décembre 2020: omniprésence de bugs (certains encore présents au jour J, après des mois de MAJ correctives), animations malmenées, médiocre optimisation toutes plateformes, service client chaotique et communication du studio dépassée.
-Ambitions pharaoniques de CDPR pour son nouveau jeu; gestion périlleuse de la "Hype" des joueurs durant les années de développement, multiples annonces contradictoires et reports.
-Possibilités de gameplay un peu trop orientées "combat" au détriment de l'approche furtive / piratage / non-létale.
-Quête principale relativement courte, longue durée de vie majoritairement assurée par les quêtes secondaires (réussies, toutefois, pour la plupart)
-Difficulté et challenge réduits sur le dernier tiers du jeu.
-Mécaniques de gameplay qualitatives mais non révolutionnaires, à contrario des annonces du studio (d'avantage un condensé -plus ou moins réussi- de tous des open-world à succès de la 8ème génération de consoles).

En définitive, malgré de réels atouts créatifs et des moyens considérables alloués à son développement & marketing, Cyberpunk 2077 ne devrait pas marquer le monde du jeu-vidéo comme le fit jadis The Witcher 3.
Une réussite commerciale, mais un embarras critique.