Version PC 1.06
122 heures de jeu
Cyberpunk est finalement sorti le 10 décembre 2020. On y incarne un certain V, mercenaire qui veut se faire un nom a Night City. Suite au vol d’une biopuce, V se retrouve avec le construct d’une autre personne qui l’envahit peu à peu, en l’espèce celui de Johnny Silverhand, rocker utopiste décédé il y plusieurs dizaines d’années. La relation entre V et le construct qui l’habite constitue le coeur de la trame scénaristique.
La narration est sans aucun doute l’un des points forts du jeu. Les possibilités de choix de dialogues - certaines possibilités résultant du background choisi au début du jeu -, vous tiennent en éveil et peuvent avoir des conséquences sur la manière dont se déroulent les missions. D’une manière générale, la qualité d’écriture est remarquable et s’apprécie pleinement dans la lecture des différents éclats récupérés au cours des missions.
Il est souvent dit que la trame principale du jeu est courte mais il n’est pas précisé à quel point l’avancée des missions secondaires vous permettra de clore de différentes manières cette trame principale. En outre, c’est sans compter sur la présence de différents « contrats » réalisés pour le compte de fixers (Assassinats, sabotages, sauvetages…) et de boulots réalisés pour le compte du NCPD, qui consistent généralement à supprimer des membres de gang.
Il m’a fallu 122 heures pour finir entièrement le jeu.
Quoiqu’il en soit, qu’il s’agisse des missions principales, secondaires ou des contrats l’immersion est totale. Il s’agit là du second point fort du jeu. En effet, la direction artistique exceptionnelle garantie un effet wouah incroyable et l’on a intensément le sentiment de vivre quelque chose d’unique et de jouissif. Nombre de gunfights, d’actions discrètes ou même de dialogues vous laisseront un souvenir impérissable.
Cyberpunk c’est avant tout une intensité émotionnelle qui vous prend dès le début et ne vous lâche plus jusqu’à la fin quels que soient les choix faits au cours du jeu. A titre illustratif, j’ai eu la chance de tester deux fins différentes toutes deux saisissantes tout en étant incomparables.
L’environnement, la narration et l’immersion font de Cyberpunk un jeu riche et jouissif malgré certaines bizarreries (pourquoi peut-on acheter autant de voitures ?).