Histoire/Scénario : Ce jeu reprend le fameux texte « La divine Comédie », on a donc une histoire s’inspirant clairement du christianisme et développant une image bien spécifique de l’enfer. Même si l’aura principal de l’histoire s’inspire ce poème très connu, il ne fait qu’effleurer son essence. L’histoire n’est pas très poussée, on se retrouve avec Dante, qui va devoir traverser les 9 cercles de l’enfer pour retrouver sa Béatrice. Le scénario est simple et direct. L’univers est très sombre, gore et très malsain, ce qui lui donne un certain cachet.
Musique/Son : De bonnes musiques symphoniques qui collent parfaitement au thème.
Visuel/Réalisation : Visuellement le jeu est sombre, très sombre, il y a un côté vraiment glauque, c’est plutôt réussi. Chaque cercle a une ambiance visuelle différente. Même si niveau qualité, tout n’est pas fou, la direction artistique est réussie. Les cinématiques en 2D sont très particulières, elles sont même un peu flippantes.
Acteur/Doublage : Les doublages sont plutôt moyen-bons.
Gameplay/Maniabilité : C’est un beat’em all très classique. On dirige Dante à la troisième personne, il dispose de plusieurs coups différents, il peut sauter, parer et straffer. Il a à sa disposition plusieurs armes et pouvoir mais il n’y en a pas assez. Concrètement, les combats se ressemblent de plus en plus. On collecte des « âmes » afin d’améliorer chaque pouvoir via un arbre de compétences. On avance de salle en salle avec des énigmes assez simplistes, on affronte des hordes d’ennemis et on avance à la salle suivante. On peut faire un « finish » sur les ennemis en choisissant de les punir ou de les envoyer au paradis ce qui donnera des « âmes » à utiliser dans l’arbre de compétences, une idée plutôt intéressante. De même, sur notre chemin, on rencontrera des individus cités dans la Bible et on devra les juger de la même manière. Les combats de boss sont intéressants également.
Avis : Un bon jeu qui reste finalement assez simple, ils auraient dû pousser l’idée davantage.