Frankenstein n'est pas si moche
Comme l'annonce le titre de cette critique, Darksiders c'est l'équivalent vidéo-ludique du monstre de Frankenstein, un jeu entièrement construit avec des bouts d'autres jeux : des combats à la God of war, des donjons et énigmes à la Zelda, l'ambiance de Soulreaver et aussi des bout de Tomb Raider et Prince of persia pour les passages plateforme et pour finir le cara-design de Warhammer 40K.
C'est dire si le jeu frise le néant en terme de personnalité vidéo-ludique. Pour finaliser ça ressemblance avec le célèbre monstre, il se paie le luxe de ne pas être très beau. Cerise sur le gâteau, l'histoire est obscure et franchement pas palpitante.
Et pourtant malgré cette accumulation qui sent la défaite, le jeu est très agréable à jouer grâce à un excellent sens du rythme, un très bon mélange des ingrédients et un level design bien foutu. On prend grand plaisir à avancer dans le jeu, à massacrer les ennemis en bourrinant le pad (oublié les combo, on tape toujours le même bouton comme une brutasse) et en résolvant des énigmes étalées sur plusieurs étages, Le jeu est assez permissif, la mort pas du tout pénalisante et la difficulté globale , en dehors d'un ou deux boss un peu chiant, n'est pas très élevé. Un jeu moderne quoi, sans frustration, ni larmes de rage. Ceci dit il y'a suffisamment de mini-boss dangereux pour nous forcer à garder un certain niveau de concentration durant tous le jeux.
A noter aussi une petite baisse de rythme sur la fin du jeu mais celui-ci se termine juste avant de devenir chiant.
Au final un jeu fun, aux mécanique honteusement recopiées mais bien exploitées et bien servis par un level design de qualité. Il ne marquera pas les mémoires des joueurs mais c'est une agréable surprise, suffisamment pour attendre le deuxième opus avec une certaine curiosité.