Sea, sex and zombies

Des zombies en bikini et tatoués, il fallait oser. Dead Island joue les tour-opérateurs dans une île touristique paradisiaque infestée de morts vivants.

Dead Island : ses plages de sable fin, ses cocotiers, sa fête permanente et ses zombies. Une telle brochure touristique en découragerait plus d'un, sauf quand il s'agit d'un jeu vidéo. Les amateurs de série B sont de suite séduits par ce mélange de gore, de sexe et de morts vivants.
Cette île touristique est l'atout majeur du titre. Il consiste en un grand espace ouvert où le joueur peut naviguer sans soucis, s'il ne craint pas les mauvaises rencontres. Les décors sont même assez variés pour ne pas lasser. Mais au-delà cette originalité, l'ensemble a un air de déjà-joué. La vue subjective renvoie directement à Left 4 Dead, de même que le mode de coopération à quatre joueurs. Autre point commun, ces deux titres sont pensés pour le multi-joueurs, mais Dead Island offre de son côté une bien meilleure aventure solo, qui occupera un bon nombre d'heures.
L'ambiance et le mode de fonctionnement, notamment les améliorations d'arme, font immédiatement penser à Dead Rising. Pour l'humour aussi, même si dans Dead Island, il est beaucoup moins débridé que chez son prédécesseur.
Plusieurs viennent toutefois gaffer, notamment la gestion des sauvegardes ou des missions.
Quelques oublis de traduction pourront surprendre, mais on les oublie vite avec les assauts répétés des zombies. De quoi enlever toute envie de partir en vacances.