Dead Rising a tout du jeu à deux facettes.
Beat-them-all de luxe d'un côté, il possède également les atours du jeu lourdingue.
Il est en effet jouissif de pouvoir utiliser la grande majorité des objets disponibles dans les magasins de ce supermarché gargantuesque pour tuer tous les zombies présents.
C'est comme un rêve qui se réalise : vivre un véritable film de zombies avec un scénario retors qui se dévoile au fil de l'aventure.
La structure du jeu, articulée autour de trois jours virtuels (8 heures de jeu environ), contribue à renforcer l'ambiance, servie par des graphismes de qualité, des musiques et des bruitages tout à fait adaptés.
Il faut organiser son temps pour découvrir l'origine du mal, sauver les survivants, ou s'occuper des psychopathes.
Tout a été pensé pour parcourir le jeu plusieurs fois, avec un héros qui peut gagner de nouvelles capacités à essayer lors des parties suivantes.
Mais Dead Rising est aussi un jeu difficile et frustrant parce qu'il est impossible de tout faire en une fois, et il est doté d'un système de sauvegarde sans concession.
Conçu pour obliger la prise de risque et impliquer le joueur, il impose de ne jamais revenir en arrière et de continuer l'aventure malgré les erreurs ou les oublis.
Le héros se révèle souvent pataud, rendant certaines actions délicates à effectuer, la caméra n'aidant pas à obtenir une visibilité optimale. Ces quelques défauts n'empêchent pourtant pas Dead Rising de briller comme un jeu original et bien fini, profond, et offrant un vrai sentiment de liberté.