Quand on m'a prêté ce jeu, je m'attendais à ce que la démo m'avait laissé entrevoir... Des couloirs de la mort qui tue plongés dans le noir, des cris stridents à des moments inopportuns de l'avenure, des guns qui déchirent et surtout de la tension... Le genre de jeu auquel je ne joue pas seul, la nuit, dans le noir (oui, je suis une loque là-dessus). Niveau horreur, on en a donc pour notre argent. Dès le début, lors de l'arrivée dans le vaisseau spatial Ishimura, le décor est planté : alerte ! alerte ! présence de contaminés ! Les grilles descendent et vous séparent de vos coéquipiers et voilà les Nécromorphs présentés à vous !
Des monstres ignobles issus d'humains de plusieurs sortes... Tous plus laids les uns que les autres et qui ont la facheuse manie de vous surprendre à chaque fois que vous croyez pouvoir souffler un peu.
Ce premier épisode contrairement au second et surtout au troisième joue au max sur la terreur et sur le dégout que représentent les nécromorphs. Les scènes dérangeantes sont légion. Pour tout avouer, j'ai fait le jeu avec un pote. On se passait la manette à chaque fois que l'autre faisait un niveau, c'était parfaitement synchro, le jeu se prete bien à cette pratique.
Niveau jouabilité, on est bien ! Les trouvailles telles que le stase sont un vrai plus, y a aussi les armes qui me rappellent Ratchet et Clank pour certaines, bon en plus macabre c'est sûr... Niveau durée de vie, y a assez pour 10 h de jeu vu la difficulté croissante du soft + un bon niveau de rejouabilité. Niveau scénario, pas mal de rebondissements et une fin surprenante vous tiendront en haleine tout au long de l'aventure de même que le bestiaire riche en monstres. Allez, si vous avec plus de 18 ans et que vous aimez vous faire peur, foncez, ça vaut bien mieux qu'un RE6.