Une destinée creuse, roulant les mécaniques.

Cet espèce de Phantasy Star Online AAA (on remplace le système de Ragol par notre bon vieux système solaire et les phases d’A-RPG par du FPS, tout ça autour d’un complexe de boutiques high-tech, bondées d’équipement) se montre incroyablement accessible et fun dès les premières minutes, surtout pour un vieux crouton de mon espèce n’ayant plus touché de FPS depuis de longues années. L’IA des monstres est prévisible et à part quelques adversaires qui fonceront tête baissée sur votre avatar, la plupart des pas-beaux resteront sagement planqués, attendant bêtement chacun son tour son headshot bien mérité. Attention, ça ne veut pas dire que le jeu est facile mais crafter votre Gardien permettra d’avancer rapidement. J’ai mis 30 heures pour atteindre le 20e palier de mon niveau et boucler l’histoire, dont l’extrême pauvreté scénaristique fera rire ou pleurer, au choix : un beau gâchis vu la somptueuse direction artistique et l’ambiance offerte. A moins qu’Activision enrichisse le récit de son background dans les prochains couteux DLC. Moi, je jette l'éponge même si je me suis bien amusé et c'est bien là l'essentiel. Très intense en coop’, ce bon FPS (à défaut d’être inoubliable) tire sa force sur son grind en boucle à la Diablo. L’aspect RPG reste convenable mais loin d’égaler la vraie richesse du genre.

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