Toujours les mêmes qualités, toujours le même problème.

Il est souvent difficile, tout medium confondu, de faire une suite à une oeuvre aussi chaleureusement reçue aussi bien par les critiques que par le public. La volonté de taper encore plus haut, quitte à se brûler les ailes, ou de rester dans la droite lignée du premier, mais peut-être un peu trop, sans innover, et paraître un peu frileux.
SI le deuxième volet de Dishonored est, effectivement, dans la droite lignée de son prédécesseur; on a jamais l'impression que les développeurs ont été frileux. Le gameplay est est encore une fois ultra riche, le level-design inventif au possible, et la direction artistique somptueuse. Le tout, sublimée par une ambiance sonore magistrale.
La possibilité d'incarner Emily est bien trouvée, et c'est un vrai plaisir de l'entendre commenter les différentes situations qui se présentent devant elle.

Mais Dishonored 2 souffre selon moi des deux seuls défauts que l'on retrouvait déjà chez son ainé: d'une part, un scénario banal. De ce côté la, ca vole pas trés haut. Mais ce problème n'en est pas tellement un : Dishonored est une franchise qui place le gameplay au dessus de tout, c'est tellement réussi qu'au fond, histoire banale ou pas, c'est pas bien grave.
Mais la ou j'ai un peu plus de mal, et qui justifie ma note de 8 au lieu d'un 9, c'est que les jeux sont profondément moralisateurs. "Bouh c'est pas bien d'être méchant et de tuer les gens, c'est le chaos, bla bla bla". Je ne sais pas ce que donne les jeux en mode pacifique, mais que ce soit dans le 1 ou dans le 2, ce genre de point de vue digne d'un gosse de 3 ans a légèrement tendance a m'énerver. Le pire étant que,

J'avais donc espéré que Dishonored 2 redresse la barre de ce côté la, mais force est de constater qu'il n'en est rien.

Malgré tout, le jeu est excellent : comme je l'ai dit, c'est avant tout un objet de gameplay. Et de ce point de vue là, bon sang, c'est la quasi perfection.