Maître Corvo sur sa corniche perché, tenait en son bec un couteau ...

..// OVERVIEW //..
Temps de jeu : environ 32h avec les deux DLCs scénarisés.

Style de jeu : 100% infiltration dans les modes les plus durs, en ne tuant personne.

..// PROS aka pas si outsider que ça l’Outsider //..
La DA toujours aussi fraîche. S’il a logiquement pris quelques rides, Dishonored reste tout à fait respectable grâce à son rendu assez cartoon et son univers steampunk. La crasse transpire bien comme il faut des bas-fonds, tandis que soirées de l’ambassadeur chez les Boyle resplendissent de mille feux, tout en strasses et paillettes d’huile de baleine.

Le level design qui, s’il reste confiné dans des zones assez petites, offre toutes les approches possibles, selon que l’on soit un tueur sanguinaire ou un ninja totalement invisible. On pourra certes trouver que les patrouilles assez figées et scriptées dans leurs décisions de réagir ou pas à notre approche, mais l’ensemble fonctionne bien.

Les pouvoirs de l’Outsider. Alors oui, on peut s’en passer et décider de jouer sans utiliser le moindre pouvoir, on peut. Mais il est tout de même bien plus marrant d’user et abuser du don offert par ce puissant sorcier qui aime à observer les humains, et qui en choisi un de temps en temps, lorsqu’il l’estime digne de recevoir sa marque. Il nous laisse ainsi le choix entre développer notre côté furtif non létal, ou à l’inverse d’achever notre transformation en tueur sans pitié.

3 DLCs sinon rien. Si j’ai fait l’impasse sur celui qui concerne tout un tas de défis, j’ai en revanche bien apprécié les deux DLCs consacrés à l’assassin Daud, constituant une histoire en deux chapitres. « La Lame de Dunwall » nous permettra de faire la lumière sur un étrange indice donné par l’Outsider tout en visitant une usine à éviscérer les baleines. Puis « Les Sorcières de Brigmore » nous permettra de trouver et d’affronter ces vilaines adeptes de magie noire, afin de découvrir ce que cache leur leader.

La version française de qualité. D’un autre côté, ça n’est pas comme si on avait le choix entre plusieurs langues. Fort heureusement pour nous, les voix française collent bien aux personnages, malgré une synchronisation labiale aux fraises.

..// CONS aka refaire ou ne pas refaire, telle est la question //..
Sans doute un peu court. Mais cela dépendra de votre envie à refaire le jeu pour tester une autre façon de jouer, ou plus simplement de votre propension à vouloir qu’un prix de vente implique une durée de vie minimum. Pour ma part, refaire l’histoire principale m’aura pris 19h, « La Lame de Dunwall » 7h, et « Les Sorcières de Brigmore » 6h. Le tout sans chercher à faire du 100%, mais sans non plus aller au plus vite, loin de là.

Toujours quelques bugs ça et là, histoire de chercher des poux sur le crâne d’un chauve. Les corps disparaissent parfois de manière étrange (manque de mémoire de l’ère PS3-X360 ?), et il reste des problèmes récurrents avec le pouvoir du Clin d’œil qui permet de se déplacer en un instant, mais dont la visée reste un peu capricieuse.

..// CONCLUSION //..
S’il n’est plus tout frais et reste un portage à minima, c’est surtout le fait qu’il soit inclus dans la version collector de Dishonored 2 qui aide à faire passer la pilule d’une version vendue un peu cher en son temps. Quoi de mieux qu’une version complète d’un premier épisode pour se remettre dans le bain, avant d’attaquer la suite qui vient de sortir ? C’est notamment en cela que cette version Definitive Edition justifie qu’on y passe quelques heures, non content d'être également un excellent jeu. Encore faut-il, bien sûr, s’être jeté sur la version collector de Dishonored 2. Bien sûr.