Dishonored fut une des plus grosses hypes vidéoludiques que j'ai eu l'occasion de connaitre dans ma vie de pseudo gamer. Je suis fan des jeux d'infiltration, et plus précisément, des jeux proposant des approches non linéaires. Ainsi Dishonored, meme si la manière la plus plaisante ( et gratifiante) de le parcourir est de le faire en infiltration complète, offre un éventail de possibilités incroyables.


Le jeu vous place dans la peau de Corvo Attano, un protecteur royal qui va échouer à protèger son impératrice d'un complot et va endosser la responsabilité de son meurtre. Des lors, Corvo va chercher à se venger de ceux qui ont assassinés Jessamin Kaldwin et va tout faire pour protèger sa fille avec laquelle il entretient une relation quasi paternelle. Dans sa quête de justice, Corvo sera aidé par l'outsider, une sorte de croisement entre un ange et un démon, qui va lui offrir des pouvoirs par curiosité afin de l'observer.


Les pouvoirs sont la base du système de jeu. Pli temporel, nuée vorace, Possession, téléportation, agilité... Les combinaisons se font aisément et on se surprend à expérimenter des choses, des actions.


La grande richesse de Dishonored, en plus de son gameplay, c'est son univers steam punk, presque pictural, inspiré de l'angleterre des années 1800. Corvo va littéralement évoluer dans Dunwall, et en découvrir les moindres recoins, entre la religion autoritaire des superviseurs, les manoirs luxueux, le palais impérial... Plus Corvo assassine et plus la situation de Dunwall se dégrade. A l'inverse, plus Corvo épargne ses victimes et plus la ville sera moins agitée. En effet, il est possible de finir le jeu sans tuer personne, en déshonorant ses victimes.


Je passe sur le test, car j'ai fais Dishonored il y a bien longtemps sur PS3. J'ai eu l'occasion de le refaire sur PS4 en 1080 P, avec l'ensemble des DLC, et c'est toujours aussi plaisant. Je regrette des temps de chargements toujours aussi longs, le remaster de Skyrim fait mieux. Néanmoins, Dishonored est probablement un des meilleurs jeux de sa génération. Un melting pot de la plupart des genres, infiltration, action et choix qui fonctionnent parfaitement. Il m'a fallu des années pour apprécier le jeu à sa juste valeur, car à force de rejouer au titre et à regarder des vidéos des "meilleurs joueurs du monde", le soft prend tout son sens. Sans etre un chef d'œuvre, Dishonored est une oeuvre classique du jeu vidéo de ces dernières années. A déguster sans modération, en attendant de voir ce que donnera la suite.

SpiderVelvet
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le 18 déc. 2016

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