C'est le brevet, j'obtiens d'excellentes notes, de quoi demander à ma mère un petit cadeau si je participe avec ma propre poche. Voilà comment est arrivée dans ma chambre une PS4 d'occasion, édition Batman. Fière de mon objet, ce n'est qu'après coup que je me suis rendue compte que je n'avais qu'un seul jeu disponible, Minecraft. Certes, c'est marrant d'empiler des blocs avec ses amis, mais on s'ennuie rapidement quand on est seul.
J'avais un bref souvenir du trailer de Dishonored 2 vu quelques temps avant, et j'en avais un plutôt bon souvenir, alors pourquoi ne pas acheter le 1 en promotion quand je passe à Micromania ? Et bah voilà, PS4 et Dishonored d'occasion, on se lance dans l'aventure.


J'ai très longtemps joué à la PS4 avant d'obtenir la mienne, alors ce n'était pas un problème pour moi de jouer avec cette manette pleine de gros boutons très étranges (savoir contrôlés deux joysticks et 12 boutons en même temps (13 avec le pavé tactile), c'est tout un art). Mais j'ai pris un peu de temps à m'habituer au jeu en lui-même et à son univers très sombre et cru. C'est sûr que de passé de Steve le cube à Corvo l'assassin, bah faut s'accrocher.


Et au final, comment il est, ce Dishonored ?


Graphismes
J'ai joué la version PS4 et, malgré tous les efforts que j'ai pu faire en regardant des version PS3, je dois avouer que la différence des deux versions ne m'a pas transcendé. Mais ce n'est pas pour autant que c'est moche, bien au contraire !
Les graphismes sont mêmes très originaux. Les personnages aux traits grossiers, caricaturaux, sont attachants et la ville et ses dédales sont tout bonnement fantastiques. On se perd dans une ville dévasté par la maladie, avec les rues crasseuses, les grands immeubles délabrés et les hauteurs ravissantes, sombres. C'est tout bonnement somptueux, personne ne peut dire le contraire. Certes, certaines animations de visages manquent d'émotions mais ce ne sera que très secondaire car, à l'exception du gros visage tout moche de l'impératrice lorsqu'elle meurt, rares seront les visages censés nous transmettre des émotions qu'on verra en gros plan.


Jouabilité
Il pourra sembler complexe de se faire à tous les boutons avec leur utilisation et tout le bordel mais, au final, une heure de jeu et on se sent déjà expert pour alterner les pouvoirs et les armes, malgré quelques ratages qui vous feront sûrement perdre la vie à un moment ou un autre (genre un saut dans le vide mal géré). Mais avoir autant de pouvoirs disponibles est tellement agréables, parce qu'on est sûr de faire ce que l'on veut et de jouer comme on veut. Ensuite, certes, tous ne sont pas utiles, comme le vent que j'ai dû utiliser une fois pour voir à quoi il servait ; tandis que d'autres sont tout bonnement vitale, comme l’œil nocturne niveau 2, qui permet énormément de choses en plus d'utiliser très peu d'énergie.
C'est donc à dosé à bon escient selon les différents joueurs, et selon les trophées souhaités (0 kill, sanguinaire ou encore ne jamais avoir été repéré). Un peu compliqué, je l'avoue, et j'ai donc opté pour un sanguinaire bien gentil.


Durée de vie
Encore une fois, tout dépendra du joueur. En mode sanguinaire tout en veillant à garder le moins de morts possibles, j'ai mis une quinzaine d'heures à tout boucler, bonus non compris. Mais quelqu'un qui ne tue personne et tente de ne jamais se faire repérer (je sais pas comment vous faites, mais je respecte) devra environner les 20/25h de jeu.


Bande son
Alors, ici, c'est plutôt mitigé. A l'exception de Honor for All et Drunken Whaler (musiques du générique de fin et du trailer), les musiques générales sont plutôt bateau. Elle colle à l'univers, nous emporteront dedans, sans pour autant nous transcender les oreilles de musiques fantastiques.
Quant aux doublages, si celui des personnages principaux sont très bons, on reprochera aux gardes et aux servantes d'avoir tous les mêmes voix (1 voix féminine et peut-être 2 voix masculines), ce qui est trop maigres au vu du nombre de gardes qu'on croisera et qu'on écoutera. Il n'en reste pas moins bon, malgré le manque de diversité.
On pourra en dernier lieu reprocher à Corvo d'être tout bonnement muet.


Scénario
Certes très prenant, il ne vole pas haut, ce scénario. Plutôt basique, ce n'est pas ça qui gâchera l’expérience du jeu, grâce aux multiples quêtes secondaires. Sauver Emily, enlevée par de mystérieuses personnes qui ont réussi à vous faire accuser du meurtre de l'impératrice Jessamine Caldwin (je crois que c'est ça), ok, c'est cool, mais, au final, c'est un simple parcours de A à B avec des A1, A2, A2,... pour les quêtes secondaires.
Mais il faut avouer que, même si on s'attend à ce qu'il va se passer, on ne se lasse pas une seconde du jeu.


En conclusion
Bah j'adore ce jeu. Définitivement, je l'adore. Je l'ai joué deux fois, j'aimerai recommencer avant la sortie du 2 (qui semble avoir corrigé tous les défauts) en essayant de faire autre chose que de l'assassinat répété. C'est l'un des meilleurs jeux en vue à la première personne que j'ai pu faire, et j'ai pris mon pied en y jouant, avec les différentes difficultés. Alors, si vous aimez les aventures en solo, je ne peux que je conseiller Dishonored. Le conseiller mille et une fois.

leaneadelaide
9
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le 28 oct. 2016

Critique lue 128 fois

L'Ours Kodiak

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