Dishonored : La Lame de Dunwall par MonsieurNeku

La Lame de Dunwall est une surprise à plus d'un titre.

Tout d'abord, j'avais oublié l'existence de DLC pour Dishonored. Autant le jeu m'avait profondément marqué (et j'en reste très très amoureux), autant le premier DLC (une série de challenge sans beaucoup de consistance) m'avait fait tirer un trait sur la notion même de contenu supplémentaire.

Mais ma plus grande surprise réside définitivement dans sa qualité. La Lame de Dunwall est véritablement ce que j'attends d'un DLC, à mon humble avis ce qu'ils auraient toujours dû être, tous jeux confondus.

Vous y incarnez Daud peu après le meurtre de l'Impératrice. Celui-ci remet en question ses actes et s'interroge sur son avenir. Et tout comme Corvo, l'Outsider a évidemment un rôle pour lui.
Sur une durée de vie courte mais honnête (entre 3 et 5h selon votre façon de jouer), vous vivez son histoire parallèle en visitant certains endroits jamais vus auparavant. Un fabuleux prétexte pour se pencher à nouveau sur l'univers si riche mais trop peu abordé de Dishonored. L'occasion également de découvrir des personnages qui pourraient avoir une influence dans de futurs DLC... (voir un nouveau jeu prenant place dans le coin, Arkane si tu me lis je veux même bien t'aider et tout purée).

De nouvelles capacités font leur apparition, enrichissant l'aspect tactique des combats... et de l'infiltration (qui a été ma méthode d'approche préférée du jeu original). De la même manière, la qualité des doublages (que ce soit en VO ou en VF par ailleurs) reste d'une excellente qualité.

Mon seul regret, et il est double, sera sur la fin. Arrivé au bout du DLC, on se fait la réflexion de l'avoir vu passer trop vite, une mission supplémentaire aurait été bienvenue tant on reste scénaristiquement sur sa faim avec ce cliffhanger bien senti.

C'est aussi le même sentiment étrange qui vous prend alors que le générique défile sous vos yeux, le même que la première fois. Où vous laissez Corvo et Dunwall derrière vous, où vous laissez la barque de Samuel s'éloigner une dernière fois, où vous laissez l'Outsider vous conter ses dernières paroles.

Cette terrible mélancolie d'avoir laissé un monde cruel mais fantastique sans savoir quand vous le foulerez du pied à nouveau.