Divinity: Original Sin II par Jérôme Richenauer

Je ne vais pas revenir sur la saga, sur les mécanismes, faire de grands comparaisons avec le premier... Je veux cette critique courte, et courte elle sera.
Allons à l'essentiel: Oui, ce second opus de la saga Original Sin est bien meilleure que le premier. Indice principal, je l'ai finit, ce qui n'est pas le cas du précédent. Point de vu combats, pas de gros changements, si ce n'est le rajout de deux jauges d'armures qu'il faudra user avant d'entamer les points de vie: armure physique et armure magique. A vous de décider laquelle il est le plus intéressant d'attaquer. Sachant que la même règle s'impose à vos ennemis. Par contre le jeu s'avère à mon gout encore plus difficile que le premier. Ennemis par moment surpuissant, placement des personnages désavantageux en entrée de combat... Il y a un côté frustrant et injuste par moment. Comme un combat qui débute avec une attaque surpuissante de l'ennemi qui décime votre équipe, rendant la première rencontre impossible à gagner. Bien sûr, on recharge la partie pour y aller mieux préparé, mais ça donne vraiment parfois l'impression d'avoir une exploration punitive.
Par contre là où Larian a fait un grand bond en avant, c'est sur la narration. Vous ne contrôlez cette fois qu'un personnage. Soit vous le créez de toute pièce, soit vous prenez l'une des personnalité offerte par le jeu. Ce que je ne peux que vous conseiller, chacune ayant son histoire et ses propres objectifs. Pour ma part, j'ai choisi Lohse, une ménestrel pas toute seule dans sa tête. Sachant que les autres personnages pourront tout à fait vous rejoindre en tant que compagnons. Bien entendu, même les personnage pré-fabriqués peuvent être personnalisés, et choisir un personnage qui selon son background devrait être un roublard ne vous empêche pas d'en faire un mage, un guerrier où un truc hybride.
Avoir un seul personnage permet aussi de s'affranchir de ce système de pierre-feuille-ciseaux, qui était certes marrant au début du premier mais vite lassant et inutile. Mais même dans sa façon de raconter son histoire, Larian s'est amélioré. Toujours adepte de l'humour et du second degré, c'est ici mieux exploité et cette fois ça ne gâche pas les enjeux plus sérieux et sombres. Ils franchissent même le pas de suivre Bioware en proposant des romances.
Au final un jeu bien meilleur que le premier, qui m'aura tenu près de 95 heures, avec toujours des défauts (dont un équilibrage vraiment à revoir et arrêter d'imposer des placements au début de combat) mais pas suffisant cette fois pour m'empêcher d'aller jusqu'au bout. A noter tout de fois qu'à l'heure actuelle le jeu comporte encore de nombreux bugs, comme des quêtes qui ne se valident pas. Et vu comme elles peuvent s'imbriquer l'une dans l'autre, ce qui peu rendre parfois confus le fait d'en suivre une en particulier, ça n'aide vraiment pas. Gageons qu'ils vont améliorer cela avec les prochains patchs, voire une version enhanced. En tout cas je l'espère pour le prochain.