Double Dragon
6.7
Double Dragon

Jeu de Technōs Japan et Tradewest Games (1990Game Boy)

Parti en vacances, la fameuse Game Boy en poche, avec la cartouche de "Double Dragon" insérée dedans, et c'est parti pour des heures de baston contre des affreux qui ont commis l'erreur fatale d'enlever notre copine. En même temps, vu la tenue dans laquelle elle se balade, pas étonnant qu'elle attire l'attention de personnes peu fréquentables sur elle.
Bref, sur Game Boy, c'était beaucoup de plaisir, et beaucoup de temps avant de se lasser. Donner coups de poings, coups de pieds, coups de coude, coups de genou, balancer ses ennemis par dessus l'épaule (le pieds était de les faire ne plus tomber dans le vide), utiliser les quelques armes mises à disposition (batte de baseball, couteau, bidon, fouet, etc...), c'est jouissif, et ça donne une jouabilité convaincante et variée.
En prime, il y a même quelques phases de plates-formes, malheureusement plus pénible qu'autre chose, car le saut n'a rien de précis, et en plus, dans le niveau de la grotte, si on avance pas l'écran convenablement, on se retrouve à faire un saut sans avancer, pour finir dans la lave et rager contre cette erreur impardonnable. On se retrouve donc vite à perdre de précieuses vies, hypothéquant ainsi la victoire finale sur les vilains. On aurait donc préféré éviter... Car finir le jeu n'était pas aisé. A l'époque, c'était marche ou crève. Termine le jeu avec les vies qui te sont données, sinon recommence tout du début ! Pas de vies infinies, pas de sauvegarde !
Ce point noir mis à part, on peut faire le lumière sur la présence bienvenue de différents boss marquant la fin d'un niveau, ou ponctuant par-ci par-là notre progression. Car au fur et à mesure que l'on avance dans l'aventure, de niveau en niveau, on se retrouve à affronter des boss en plein milieu d'un stage. Et ça, c'était vachement bien. Dommage quand même que ces boss n'étaient pas assez variés. Mais bon, affronter deux Abobo, ça c'était du costaud ! Surtout si l'on doit éviter les pièges du dernier niveau.
Car pour parler du dernier niveau, celui-ci était très réussi. Il y a foule d'ennemis, de boss, de pièges diaboliques, et surtout, le boss de fin, marquant la libération une fois vaincu après des heures de sang et sueur pour venir à bout de ce jeu.
Pendant très longtemps j'ai buté sur ce dernier niveau. Impossible de franchir ce passage avec ces maudites portes qui vous aspire et qui vous tue si vous avez le malheur de les atteindre, tout en ayant à affronter ennemis et Abobos en même temps. Et si par miracle, je parvenais à franchir cet obstacle quais insurmontable, il y avait ces foutus plaques qui vous castagnent la gueule, vous faisant perdre quantité d'énergie et ce juste avant l'affrontement final. Et encore une fois, par un miracle complètement fou, je franchissais ce passage satanique, c'était pour me faire fusiller par le boss de fin, qui possédait une mitraillette le fourbe !
Tentative après tentative, impossible d'en venir à bout de ce foutu jeu.
Et finalement, un beau jour, après une parenthèse de plusieurs moi, m'étant sans doute aguerri sur d'autres jeux, je parviens à dompter ce méphistophélique dernier niveau. Je déjoue les pièges avec une facilité déconcertante, et j'envoie valser ce dernier vilain avec sa mitraillette, la technique étant en fait assez simple.
"Double Dragon", c'est un classique du jeu-vidéo, un beat'em all de renom, et surtout, c'est tout un roman...
titiro
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le 17 juin 2012

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