Ou comment incarner le casual syndrome

Bon, je vais être franc, je n'aime pas être désagréable. Je préfère l'abstention plutôt que la critique virulente. Bien sûr quand cela est nécessaire et préférable, je m'y emploie avec ferveur, mais dans la mesure du possible je préfère me concentrer sur les choses positives.

Mais, clairement, au vu de mon expérience sur le 1er volet, je tenais vraiment à pousser un coup de gueule. "Histoire de" comme on dit. Ouais, quelle horrible frustration que d'avoir tant peiné à retrouver dans ce 2e opus ce qui m'avait tant plu dans le 1er. La dimension RPG semble s'être évanouie au profit d'une action débridée des plus simpliste, s'aventurant éhontément sur les rivages du hack'n slash...

AAAARGH !

Voilà c'est sorti. Je reboot la machine à zénitude.

Non franchement, je ne vais pas étirer en longueur cette critique qui n'a pour but que de conforter le malaise et la frustration (la colère ?) omniprésents dans la communauté des fans de DA : Origins. C'est là qu'on ressent bien la patte EA, malheureusement. Les enjeux commerciaux leur font adopter des politiques de développement outrageuses pour les gamers. De véritables génocidaires de licences si vous voulez mon avis.

Et le pire dans cette histoire sombre, c'est que passé le scandale, à l'annonce d'un 3e volet, la clameur qui gronde dans les rangs des passionnés s'estompera pour laisser place à un fébrile mais persistant espoir de rédemption. Car, EA comme tout gros éditeur dispose de "the lethal weapon" : La machine marketing.