Dragon Quest VI par -Wave-

Dragon Quest VI fut longtemps considéré comme le meilleur opus de la série et il est généralement admis qu’il appartient aux jeux de rôle les plus réussis de la Super Famicom. Un avis que j’ai longtemps partagé tant le dernier né de ces génies que l’on nommait alors Enix s’est avéré d’une grande richesse. Il suffit de se plonger dans l’introduction pour qu’en l’espace de quelques minutes à peine, on puisse se rendre compte du soin particulier dont il fait l’objet. La première surprise est évidement d’ordre purement esthétique et n’y allons pas par quatre chemins, les graphismes sont somptueux et présentent de nombreux effets assez impressionnants. Un constat aussi surprenant que réjouissant, connaissant les lacunes dont faisait preuve le dernier épisode. Les mêmes efforts semblent avoir été appliqués à la bande sonore qui s’annonce, elle aussi, de grande qualité.

Mais comme chacun sait, l’essence même du RPG se situe avant tout dans le fond et non la forme et là encore, l’intrigue est étonnement travaillée. Mettant en scène différents univers parallèles ou rêve et réalité se confondent et sèment le doute dans l’esprit du joueur, le scénario de cet opus est sans aucun doute le plus riche de la saga. Il est vrai que passé la dizaine d’heures, l’histoire s’articulera autour de différentes quêtes distinctes et les évènements décisifs s’enchaîneront à un rythme moins effréné, mais l’ambiance unique ajoutée à la durée de vie impressionnante du soft ne peinera aucunement à convaincre.

Mais Dragon Quest VI, c’est également le casting le plus réussi de la série avec des personnages très attachants (Amos et Terry en tête) ; neufs classes de base, sept classes avancées et deux cachées ; vingt monstres à recruter en plus de vos compagnons pour combattre à vos côtés ; une durée de vie hallucinante et un donjon bonus.

Assurément, l'une des cartouche à posséder sur Super Famicom.