Un RPG à la sauce nippone qui surfe sur les valeurs sûres du genre tout en proposant son lot de nouveautés. Avec un gameplay dans la droite lignée des RPG au tour par tour, DQ8 arrive tout de même à démarquer grâce à une personnalisation des personnages et un système de tension qui renforce l'aspect stratégique des combats.
Cette aventure, donc, nous plonge dans un monde où le personnage que l'on incarne vagabonde avec un cheval, un affreux petit gnome ressemblant comme deux gouttes d'eau à Yoda et un ancien malfrat. Ces derniers sont sur la piste d'un étrange bouffon qui aurait maudit un roi et sa fille dans une enveloppe corporelle atypique (remember la jument et Yoda !). Bref, l'aventure nous envoie aux quatre coins du monde afin de traquer de fameux magicien pour pourrait rendre leur apparence normale à nos amis.
Si le scénario s'avère relativement classique dans son approche et son déroulement, le reste du jeu n'est pas négligé. Les graphismes dans la veine de la série Dragon Ball collent parfaitement à l'univers.
Le gameplay est tout à fait appréciable, il s'enrichit au fil de l'aventure, ce qui permet d'aborder les combats de manière différente, ce qui rompt en partie avec la monotonie des combats, qui représentent la partie essentielle du jeu.
Le jeu est très bien calibré également puisqu'en suivant l'aventure normalement, il n'apparaît pas nécessaire de faire du farming. Au pire des cas il est possible de glaner quelques niveaux en cours de route pour s'assurer une aventure plus tranquille mais ce n'est pas nécessaire bien qu'il existe un petit pic de difficulté vers la moitié du jeu.
Le seul reproche que je pourrais faire sur la progression, ce serait concernant la seconde partie du jeu. Si les 30-40 premières heures sont haletantes, la suite l'est moins et on a le sentiment (du moins pour ma part) que certaines pirouettes scénaristiques ne servent qu'à rallonger la durée de vie du jeu et surtout, sont relativement mal intégrées dans l'intrigue (je pense à la caverne pirate par exemple).
Autre point, on peut déplorer le manque de diversité et de personnalité des donjons. Enfin, la difficulté du jeu, du moins durant la quête principale, est assez faible. Les boss posent peu de problèmes en général.
Le vrai challenge du jeu et tout ce qui fait son sel réside dans les quêtes annexes. Elles sont nombreuses et captivantes. Elles prolongent durablement l'expérience de jeu tout en conservant la qualité du soft. Et surtout, elles proposent une difficulté plus corsée qui ravira les vrais challengeurs.
Bref, un jeu rôle indispensable pour tout possesseur d'une PS2. Et il faut en profiter car la série DQ n'a pas été éditée à foison sur notre continent.

Clandestino
9
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le 31 août 2015

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