Licence laissée en désuétude, Driver revient aux sources avec des courses-poursuites intenses, agrémentée d’options inédites et innovantes.
Pour effectuer son retour, Driver ne pouvait choisir meilleur endroit que San Francisco, un paradis pour les courses-poursuites : collines, rues étroites… Après avoir trop louché vers Grand theft auto, la série revient sur ses fondamentaux, à savoir la course de voiture. Mais Ubisoft Reflections a eu l’intelligence d’innover avec une technique inhabituelle, proche du surnaturel : le Shift, qui permet de se téléporter dans le corps de n’importe quel conducteur alentour. Ce qui peut amener à des situations cocasses, comme d’arriver au cœur d’une dispute de couple, mais cela donne surtout une dynamique incroyable au jeu. En pleine course-poursuite, il est possible de changer de voiture si l’on a un accident ou encore de bloquer le fuyard en arrivant en sens inverse. L’action est permanente et cette option permet d’alterner les points de vue. Ainsi, au-delà du scenario principal, il est possible de varier les plaisirs en incarnant un policier, un truand ou même monsieur tout le monde. Autant de situations qui insufflent de l’humour au titre. Tous ces ingrédients brisent la monotonie et le sérieux d’un jeu de ce genre.