L'année 1996 restera marquante pour les amateurs de FPS. C'est en effet en suivant la mode de Doom que Duke Nukem revient pour son troisième épisode. Duke Nukem 1 et 2 étaient des jeux de plates-formes sympathiques sortis au début des années 90. On y incarnait un héros blond qui devait liquider des hordes d'aliens. Affublé du sigle 3D pour signifier le changement de perspective, le troisième épisode est devenu culte auprès de la communauté de joueurs. Et nous allons voir les raisons qui font qu'il est devenu culte, et à quelques mois de la sortie de sa suite attendue depuis très ( trop ?) longtemps, baptisée Duke Nukem Forever, un retour sur ce jeu s'impose.

« Those alien bastards gonna pay for shooting down my ride! »
Le scénario du jeu tient sur un timbre poste : Duke revient de sa deuxième mission, espérant passer du bon temps auprès de femmes aux formes généreuses sur les plages de Los Angeles. Il espérait être accueilli en héros... même pas. Un missile de défense alien l'abat à peine entré dans le ciel de L.A. Notre héros s'éjecte et atterrit en catastrophe sur un toit. Il comprend également que les aliens ont profité de son absence pour envahir la Terre et surtout, ils ont emprisonné les femmes dans des cocons verts gluants. Et ça, c'est pas pardonnable!
Bon, c'est un FPS, hein, pas un RPG on ne demandait pas un scénario développé non plus...

« Your Ass, your face, What's the difference ? »
Duke Nukem 3D se décompose à l'origine en trois épisodes. Un quatrième sera ajouté dans la version Atomic Edition, en plus de graphismes rehaussés.
Le premier épisode, baptisé L.A. Meltdown , propose de passer dans les quartiers les plus glauques de la cité des anges . Il est composé de 6 niveaux, dont un caché. On commence aux environs d'un cinéma porno , on poursuit dans un quartier de sex-shop et de boite à strip-tease, pour ensuite se retrouver dans le couloir de la mort ( celui où attendent les condamnés à mort aux États-Unis), pour terminer dans un dépôt de déchets nucléaires, et enfin, dans la faille de San Andréas, où vous attendra le boss de cet épisode, au fond de son vaisseau spatial. Le niveau caché Launch Facility est accessible à partir du quatrième.
Cet épisode est très accessible au niveau de la difficulté, même les débutants peuvent s'y essayer en mode normal sans trop de problèmes. La seule difficulté notable sera le boss de fin d 'épisode

Duke ira ensuite faire un tour sur la lune pour y provoquer l'apocalypse, étant donné que le nom de l'épisode s'intitule Lunar Apocalypse . Il est composé de 11 niveaux, dont deux cachés, où Duke partira du port spatial, pour ensuite arriver dans les secrets de l'incubateur lunaire, il voyagera à toute vitesse, s'échappera de la station de fusion, tentera de traverser le territoire occupé, fera fusionner le réacteur lunaire, explorera la face cachée et ira botter les fesses de l'Overlord, qui est le boss de l'épisode.
Bon, j'en ai oublié, mais j'ai résumé les principaux points de passage.
Ça se complique un peu niveau difficulté. Certains passages sont d'une difficulté supérieure à la moyenne ( Occupied Territory n'est vraiment pas simple), de nouveaux ennemis apparaissent, comme l'enforcer ( qui tire à la mitraillette), et on trouve des battlelords, toutefois plus faibles qu'à la fin du premier épisode. Attention aux octabrains, notamment dans les passages sous-marins, ils savent se planquer.

Puis il redescendra sur L.A. Pour éliminer les dernières poches de résistance alien, qui le feront passer par un restau japonais, une zone inondée, un plateau de cinéma, il prendra même le métro, ça va chauffer autour d'une caserne de pompiers, pour ensuite arriver à l'hôtel et enfin arriver dans un stade où il affrontera en duel l'Empereur Cyclope, responsable de tout ce bazar.
Cet épisode, intitulé Shrapnel City, comporte 11 niveaux dont deux cachés : Tier Drops et Freeway. Ce dernier est sans doute un des plus réussis du jeu.
La difficulté est là dès le départ. L'épisode n'est vraiment pas évident à passer et les derniers niveaux seront vraiment un enfer, ( si l'un d'entre eux s'intitule Hotel Hell, ce n'est pas pour rien), avec des ennemis qui tirent à vue et qui font beaucoup de dégâts. La prudence est de mise.

Alors qu'il pensait pouvoir se reposer, c'était sans compter une menace plus grande encore que ce qu'il a affronté avant. C'est ainsi que le quatrième épisode, The Birth, débute, lui aussi composé de 11 niveaux. Notre héros arrive dans un niveau parodiant de façon excellente le premier film Mission : Impossible. Puis il ira se commander un alien-burger dans sa propre chaine de fast-food avant d'aller faire ses courses, d'explorer ensuite un parc d'attractions, avant de passer au commissariat, d'aller à la Poste , sur un site de productions de films X, et d'explorer un immense cargo, entre autres. Puis finalement, pour aller affronter la Reine, dans son antre sous-marine, et où survivre sera la priorité absolue.
Alors là... cet épisode est pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux. Vraiment dur, avec des niveaux immenses, qui demanderont parfois plus d'une heure pour être franchis, il compte de plus de nouveaux ennemis beaucoup plus coriaces que ceux que vous avez connus, une nouvelle arme. Inutile de dire que le boss ultime du jeu, si vous y parvenez ( le jeu fait tout pour vous rendre la tâche impossible),vous demandera une stratégie ne souffrant d'aucun défaut...Il existe deux poches d'air dans la salle où vous l'affrontez. Je dis ça...

Vous pouvez choisir l'épisode que vous voulez. Et même, sur la version sortie sur XBLA, choisir le niveau de l'épisode si vous avez réussi à y entrer ou à le débusquer.
Le jeu comporte quatre modes de difficulté: de « Piece of cake! » (« du gâteau ») correspondant au mode le plus facile, « Let's rock! » ( « c'est parti! ») correspond au mode normal, « come get some! » ( « prends ça! ») au mode difficile. Le quatrième, « Damn'Im' Good » ( « Je suis trop bon! ») correspond au troisième mode de difficulté, à un détail près, c'est que si vous n'avez pas de quoi exploser les cadavres de vos ennemis, ceux-ci reviendront indéfiniment à la vie après quelques secondes !

Le level-design est en général très inspiré et c'est un plaisir de parcourir les niveaux. Le but est simple : il faut arriver à la sortie et appuyer sur le bouton d'auto-destruction. Le moteur Build Engine a permis de faire des niveaux étagés verticalement. Contrairement à Doom qui nécessitait de passer par des ascenseurs pour camoufler le fait que les niveaux étaient faite de façon plane, le moteur de Duke 3D a permis de travailler et transformer les volumes. Ce qui fait que parfois, vous devrez penser verticalement, notamment pour dénicher les secrets des niveaux. Ce que j'ai aimé particulièrement, c'est que Duke est une parodie de la société et de la mentalité américaine. Il n'y a qu'à voir son apparence : Blond, costaud, portant des ray-ban et balançant des vannes souvent graveleuses. Ca ne vous rappelle pas des héros de cinoche tels que Schwarzy, Stallone ou Dolph Lundgren ( qui fut même pressenti pour jouer Duke au cinéma ) ?
Ensuite, le jeu se moque de l'Amérique puritaine en détournant sciemment les travers de la société amerloque . Dans le niveau 3 du premier épisode, on peut voir une croix inversée, symbole de l'Antéchrist, et même un moine pendu dans la même salle! Et de ce genre de références, le jeu en regorge.
Les américains sont fiers d'avoir été sur la Lune ? Hé bien Duke ira y faire un tour pour y faire le ménage ! La faille de San Andréas menace la Californie ? Duke va accélerer les choses...
Et tout ça contribue de faire de Duke 3D un jeu à l'ambiance unique, très référencée cependant.
Le jeu parodie également les films d'Hollywood et les séries Z : Duke ira même faire un tour sur un plateau de cinéma , mais on peut trouver le cadavre de Terminator, le fouet et le chapeau d'Indiana Jones, les œufs ont la forme et éclosent comme ceux des films Alien. Le jeu est truffé de tels exemples, tous les énumérer prendrait un annuaire...




« Come Get Some! »
Duke n'est pas un tendre et pour lui, un bon alien est un alien MORT. Alors il a sorti l'arsenal pour se défendre :

Le coup de pied, généralement dans les bijoux de famille : au moins il a les munitions illimitées... Mais a n'utiliser qu'en ultime recours, car sa puissance et sa portée sont réduites.

Le pistolet : un flingue de base . Peu puissant, mais toujours utile pour débuter et peut parfois sauver la mise.

Le shotgun: Efficace à très courte portée. Moins à distance, cependant il peut faire de gros dégâts et est économique en cartouches. Il est toutefois lent à recharger.

La sulfateuse : cette triple mitraillette permet de faire le ménage et de maintenir les ennemis à distance. Attention, les munitions défilent vite.

Le congeleur : Tire des cristaux de glace . Une fois gelé, vous n'avez qu'à donner un coup de pied ou tirer une balle dans l'ennemi pour qu'il éclate en mille morceaux. Mais ne trainez pas trop, le dégel est rapide. Ne fonctionne cependant pas sur les ennemis puissants et les boss.

Le réducteur : une de mes armes préférées. Aucun ennemi à part les boss et battelords ne peut y résister. Il tire un rayon qui réduit l'ennemi à la taille d'une fourmi. Duke n'a ensuite plus qu'à l'écraser. Mais attention l'effet est temporaire, dépêchez-vous...

L'expanseur : disponible uniquement dans l'épisode 4 , cette arme fait gonfler les ennemis jusqu'à ce qu'ils éclatent. Assez lent.

Le lance grenades. Une arme à utiliser à distance. Sinon, vous risquez aussi de le sentir passer au niveau de votre santé... Cependant très efficace pour éradiquer un groupe d'ennemis et ouvrir des passages secrets.

La nettoyeuse : Un double lance-missile miniaturisé. Rien n'y résiste, mais les munitions sont assez rares et défilent vite. Attention aussi à la distance. C'est toutefois l'arme la plus efficace.

La bombe télécommandée : idéale pour sonder un coin avant de s'y aventurer. Lancez, puis faites exploser.

La bombe infrarouge : vous la posez sur un mur, et tout ennemi qui franchit le rayon se fera pulvériser.

Mais notre héros dispose aussi de gadgets qui peuvent l'aider grandement dans sa quête, que vous devez cependant choisir et activer pour les utiliser :

Les lunettes infrarouge l'aident à regarder dans l'obscurité. Parfois des messages sur les murs y sont posés, indiquant parfois un endroit secret.

La trousse de soins portative s'utilise en cas de gros pépin et sans objet de santé à proximité. Elle comblera l'écart entre la vie de Duke et les 100%.

Le jetpack : permet de voler dans les niveaux. Bien pratique, il sert notamment à trouver des secrets. Et peut même éviter parfois des chutes mortelles, ou permet de gagner du temps, les niveaux étant parfois construits à la verticale. Mais attention, son utilisation n'est pas infinie.

Le scaphandre permet à Duke de respirer sous l'eau plus longtemps que s'il n'en avait pas. En temps normal, Duke peut rester une vingtaine de secondes sous l'eau sans que sa santé n'en souffre.

Les bottes permettent de marcher sur certaines surfaces comme la lave, pour une durée limitée.
Duke se fera toucher au cours de la partie. Heureusement, certains items permettent de retrouver la santé.
On commence par les trousses de soins : carrées, elles remettent 10% de vie, oblongues,30%. Les atomes redonnent 50% de vie et peuvent faire monter le compteur jusqu'à 200%.

Les stéroïdes permettent d'aller plus vite pendant une durée limitée.

L'armure est un objet passif qui une fois trouver permet d'encaisser des dégâts moins sévères. Mais son utilisation n'est la aussi pas infinie.
Si vous allez aux toilettes ( il y en a dans le jeu), vous regagnez 10% de vie. Si vous trouvez une source d'eau ( urinoir cassé, bouche à incendie , lavabo), approchez-vous d'elles et appuyez sur le bouton d'ouverture des portes : vous regagnerez progressivement de la vie.

« I'm here to kick ass and chew bubble gum... »
Évidement les aliens de leur côté, empêcheront Duke de progresser.
Voici ceux que vous risquez de croiser :
Les soldats : l'ennemi de base. Dotés de gilets verts, ils tirent des boules de feu et se déplacent avec un jetpack dans les airs. Quelques balles et un seul coup de shotgun suffisent pour les tuer.

Les capitaines : pareils que les soldats, mais équipés de gilets rouges, et peuvent se téléporter. Il arrivera souvent d'en canarder un, qu'il se téléporte, et meure à a sa réapparition.

Les porcoflics : Des policiers mutés en sangliers. Coriaces, car équipés de gilets pare-balles, ils peuvent parfois vous prendre par surprise et tirer à vue. Ils se planquent parfois dans des recoins, méfiance donc, d'autant qu'il font de sérieux dégâts. On peut deviner leur présence à leur cri ou leurs grognements. Il en existe une version évoluée avec des voitures volantes. Dans ce cas, vous devrez dézinguer la voiture d'abord et ensuite son pilote. Idem si vous en croisez en tank dans l'épisode 4 ( une horreur)! Lorsqu'ils meurent ils poussent un cris de goret qu'on égorge. Jouissif.

Les Cervoctuples : ces pieuvres à trois yeux et cerveaux surdimensionnés sont à l'aise aussi bien sur terre que dans l'eau, soyez méfiants. A distance, ils peuvent vous infliger des dégâts avec leur rayon psychique. Au corps à corps, leurs dents acérées dont des ravages. La meilleure arme reste le réducteur.

L'enforcer : rapide, il peut faire des bonds incroyables et disposent d'une mitraillette. Il n'est toutefois pas très résistant. On le rencontre à partir de l'épisode 2.

Le commandant : lui c'est un coriace. Il apparait en plus en fourbe toujours au moment où on s'y attend le moins. A distance, il vous enverra un missile dont vous vous souviendrez si vous le prenez de plein fouet. Au corps à corps, il vous fera des dommages avec son disque de métal sur lequel il est posé. Heureusement la nettoyeuse ou le réducteur permettent de s'en débarrasser facilement.

Les larves : issues des œufs que vous croiserez dans les niveaux, si vous n'êtes pas vigilant, ils se colleront à vous et pomperont votre énergie. L'arme la plus efficace pour s'en débarrasser reste... le coup de pompe !

Les battelords : apparaissent dès l'épisode 2 en tant qu'ennemis de base. Moins résistants que le boss du premier épisode, ils peuvent toutefois faire de gros dégâts avec leur mitraillettes et leurs grenades...Leur présence est parfois signalée par leur cri assourdissant. Parfois ils seront même deux pour vous pourrir la tâche. L'arme la plus efficace reste la nettoyeuse, si vous avez assez de munitions.

Les drones protectors : apparaissent à l'épisode 4. Ces aliens marrons qui disposent de griffes sont très résistants, très coriaces et font de lourds dégâts au corps à corps.

Les sentinelles : ces gros engins volants apparaissent quand on s'y attend le moins et exploseront à votre contact. La sulfateuse ou le fusil à pompe permettent de les tenir en respect.

Les tourelles : sur terre ou en l'air, elles tirent des boules de feu. Quelques coups de flingue ou de shotgun et leur sort est réglé.

Les requins : sous l'eau, il se peut que vous croisiez des requins. Plus inoffensifs que les autres ennemis cependant à moins que vous ne les cherchiez vraiment.

Voilà pour les méchants que vous croiserez dans les niveaux. En général, ils ne sont pas placés au hasard. Mais faites attention cependant. Vous pouvez aussi croiser des femmes, soit dans des cocons verts, qui vous diront d'abréger leurs souffrances, soit dans une forme normale. Elles ne comptent pas en tant qu'ennemis, alors, autant les épargner...

« ...And I'm all out of gum! »
Maintenant que j'ai décrit ce qui rend le jeu intéressant ; voyons un peu la technique :

Pour les graphismes, le jeu n'était pas le plus beau de son époque, et on doit bien le dire, il date et a du mal à résister au temps, notamment au niveau des décors, souvent très pixelisés. Cependant les armes sont bien rendues à l'écran, les effets sont plutôt réussis et les sprites des ennemis sont grands. Les séquences en images de synthèse sont acceptables. Dommage cependant que la version sortie en 2008 sur XBLA ne s'affiche exclusivement qu'en 4/3...

L'animation n'est pas mauvaise pour un jeu de cette époque. Duke bouge bien et le mode course permet d'aller plus vite. Les ennemis manquent souvent de phases d'animation mais bougent tout de même avec aisance. Certains passages, toutefois rares accusent des ralentissements. Les temps de chargement sont assez courts.

Les musiques sont bonnes et totalement dans le ton du jeu. On retiendra le thème de la page de présentation, inoubliable. Les bruitages claquent, chaque arme à le sien et chaque créature pousse un râle lorsqu'elle meurt. Duke est doublé par John St John lorsqu'il fait ses vannes en cours de jeu.

La jouabilité est excellente, aussi bien sur ordinateur que sur consoles, ou elle a toutefois dû être repensée notamment pour les changement d'armes. Cependant, cela reste suffisamment ergonomique pour ne pas frustrer les joueurs console, notamment sur 360. Chose rare dans un jeu du genre, Duke peut sauter mais aussi nager, et les passages sous l'eau seront assez nombreux. On peut aussi choisir de courir.

La durée de vie est assurée : quatre épisodes pour un total de 38 niveaux, il y a de quoi faire. Cependant, un joueur qui connait le jeu pourra le boucler assez vite. Sur 360, on vous facilite un peu la tâche en vous proposant un retour en arrière lorsque vous mourrez. Mais le jeu est tellement amusant qu'on y revient très souvent. Un mode multi a été implanté sur la version XBLA. Malheureusement, les serveurs semblent bien vides... Heureusement, contrairement à certaines séries, ce n'est qu'un ajout, le mode solo étant suffisamment consistant pour tenir le joueur en haleine.


Duke Nukem 3D conserve, même 15 ans après sa sortie ce que la plupart des FPS actuels n'ont pas : une personnalité, une âme, ce que Bobby Kottik semble avoir oublié avec ses Call Of Duty. Laissez-donc les kikoos râler que c'est moche, et que le Forever va bider à cause des graphismes datés. Ils ne peuvent pas comprendre que c'est jouissif de parcourir un niveau , d'ouvrir une porte , d'exploser les aliens qui se trouve derrière au lance-grenades et d'entendre Duke dire « Yeah, piece of Cake! » plutôt qu'un « cible touchée, mon général! »...
Vous vous rendez-compte que ça fait 6 pages que je vous parle de Duke Nukem 3D alors que j'aurais très bien pu dire de façon succincte que ce qu'il faut pour faire un excellent FPS, c'est un héros charismatique de série Z, de l'humour,des références gores,S-F et de nanars, des aliens, des boobs, des armes et des gadgets jouissifs, un level-design de folie et des vannes graveleuses ? Bon sang, c'est pourtant facile de ne pas se tromper!

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le 17 févr. 2011

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Julius

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