"Je mets mes couilles sur ta gueule, t'auras l'air d'un dindon"
Il sort du fin fond du trou du cul du cosmos ce jeu. A la vue des critiques et de l'accueil, je suis pas certain d'en revoir un de sitôt. Et pourtant !
Si on passe outre les graphismes datées de 2005/2006, sur les ralentissements, les chargements scandaleux (X360/PS3) et la linéarité affligeante, qu'est-ce qu'on prend son pied. Je me suis largement plus amusé à ce DNF qu'à moult FPS d'actualité tels que Killzone 2/3, CoD:MW 1/2, Medal of Honor, Crysis et j'en passe.
Non, le jeu n'est pas oldschool. Ça ne lui empêche pas de garder une identité : Ses phrases cultes, ses babes aux formes généreuses, ses armes, son bestiaire, son Duke. Certains regretteront la VF, pas à moi, j'adore la voix de notre Schwarzy national.
On notera une multitude d'interactions avec le décor, ce qui -paradoxalement- de nos jours relève de l'exploit. Duke peut pisser, allumer le sèche main, prendre des capotes, mettre du pop-corn à chauffer dans un four micro-onde, prendre une douche, jouer au billard, flipper, basket, faire de la muscu, lancer un avion en papier... Beaucoup de ces actions ne servent à rien, mais d'autres augmentent notre "Ego", représentatif de notre santé.
Mention spéciale aux niveaux "miniatures", se planquer derrière une boite d'haricots pendant une gunfight, c'était mon rêve.
J'ai pas envie de m'étendre plus que ça, car on pourrait continuer avec les succès au jeu de mots douteux ou nécessitant une action stupide. Des dialogues bien tordant et des références aux grands classiques. Le jeu aurait mérité un meilleur accueil, et une ouverture d'esprit de plusieurs.
P.S : 7/10 pour la version console, mais 1 point supplémentaire peut être attribué à la monture PC