Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan
7.5
Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan

Jeu de Atlus (2012Nintendo 3DS)

Amis aventuriers, férus d’exploration, de cartographie pointilleuse, de challenge burné, d’ambiances mystérieuses, de musiques enchanteresses, de donjons menaçants, réjouissez-vous : Etrian Odyssey, rien moins qu’un cadeau des dieux pour l’amateur de challenge et de profondeur, marque son grand retour, après avoir boudé le pays de Pascal Sevran deux épisodes durant ! Les connaisseurs le savent, la série est une bombe, croisant deux genres voisins en empruntant le meilleur de chacun : le J-RPG et le dongeon crawler. Un gameplay en acier trempé affiné au cours des épisodes, une réalisation minimaliste et efficace, des musiques absolument magnifiques, entre autres qualités majeures, voici l’héritage qu’Etrian Odyssey IV réussit à magnifier. Laissez-moi partager avec vous un récit troublant, tiré d’un manuscript en lambeaux trouvé au détour d’un chemin dans le labyrinthe des Piliers Ecarlates. Certains passages sont illisibles, déchirés et tachés de sang, mais je me devais de rendre honneur à cette guilde tombée au combat en retranscrivant les derniers mots de la Guilde du Serpent dans les entrailles des dédales d’Etrian Odyssey IV…

Violence et désillusions
Jour 1, 8h

« Aujourd’hui est un grand jour! Je suis allé à l’Hotel des Guildes, et ainsi officialisé formé la Guilde du Serpent, afin que mes compagnons et moi soyons unis sous la même bannière! Il a fallu enregistrer chacun d’eux et leur assigner un métier. Comme le groupe sur le terrain ne peut excéder cinq personnes, le choix a été difficile, chacun des sept métiers disponibles ayant des atouts prometteurs. Au final, Ser Tof, doyen du groupe et érudit, a choisi d’assumer la lourde tâche de Healer, Mateos-le-Sanglant, de par son étude des arcanes sombres, est devenu notre Runemaster, Yanos-le-Butor, joyeux drille et brute au grand coeur, s’est saisi d’une armure et d’une masse d’arme pour devenir Fortress, et Totor-le-Renard-Gris, de par son habilité reconnue à l’épée et au sabre, s’est tout naturellement tourné vers le rôle de Dancer. Quant à moi, Tibor, en tant que chef de guilde, c’est d’instinct que je me tournais vers l’habit de Landskecht, afin de diriger la premier ligne. C’est à contrecœur que j’ai dû laisser en réserve une part non négligeable des membres de la Guilde, car les aptitudes en altérations d’état de Burvos-le-Malsain auraient fait de lui un Nightseeker de premier ordre, et la précision d’un Sniper aurait été elle aussi la bienvenue, mais je saurai faire appel aux jeunes loups de la guilde plus tard si le besoin s’en fait sentir.

Le comte de la cité de Tharsis a bien voulu nous recevoir, et nous a parlé de cet arbre à la taille surréaliste que l’on aperçoit à l’horizon, entre brumes et nuages, le légendaire Iggdrasil. Il semble représenter une priorité pour ce singulier personnage qui met tout en oeuvre depuis maintenant plusieurs années pour en percer les secrets. Ainsi, il a décidé de tester notre valeur en nous envoyant chercher un iridescent ore, objet dont il nous a vanté la beauté sans nous en révéler plus sur son utilisation. C’est dans une des grottes labyrinthiques que l’on trouve dans les Windy Plains, les terres s’étendant autour de la ville, que cet artefact est sensé se trouver, la Lost Forest Mine. – Ah, je me félicite d’avoir pu glaner au cours de mes voyages quelques rudiments d’anglais, car jusqu’à présent je n’ai croisé aucun francophone dans la ville. C’est d’autant plus utile que les aventuriers locaux, bien que peu loquaces, ont tendance à donner des informations primordiales pour survivre dans ces labyrinthes réputés extrêmement dangereux et pouvoir remplir les quêtes déposées au Dancing Peacock, la taverne de la ville…. Mais le danger ne nous a jamais effrayé, et nous allons de ce pas rejoindre le soldat sensé nous escorter jusqu’à l’entrée de la Lost Forest Mine! Qu’allons nous y trouver ? Trésors cachés ? Richesses ? Damoiselles en détresse ? Informations sur Iggdrasil ? Je trépigne d’impatience. Mais voilà que l’on frappe à ma porte, il est temps de nous mettre en chemin! »

Jour 1, 17h

« Nous ne faisons pas le poids. Trois de mes camarades ont failli périr, et je ne dois ma survie qu’au déshonneur d’une fuite in extremis. A l’aide de mon fidèle Yannos, j’ai longé les parois du mystérieux labyrinthe en trainant les carcasses inanimées de mes camarades, priant de ne pas recroiser un de ces horribles babouins au regard meurtrier. Tout se déroulait parfaitement pourtant, Les premiers adversaires croisés, si leurs coups étaient assez sévères, n’ont présenté que peu de résistance, malgré une embûche où nous nous sommes retrouvés face à 4 sauterelles géantes d’un coup! Nous nous en sommes sorti de justesse, mais tous vivants, au prix de la quasi totalité des forces magiques (appelés TP dans le jargon local) de Tof. Mais c’est à ma curiosité que l’on doit cet état de délabrement. En effet, la carte indique la présence de FOE, redoutables adversaires qu’on nous a conseillé d’éviter comme la peste noire. Et ce Babouin géant se déplaçait au même rythme que nous, de case en case. En contournant l’ennemi, j’ai voulu voir ce qu’il y avait au bout de son couloir, persuadé d’y trouver un trésor. Malheureusement, des bêtes ont attaqué au mauvais moment et, le combat a un peu traîné en longueur, Totor ayant épuisé ses sources de TP et ne pouvant donc plus lancer le moindre sort, à notre grande horreur, nous avons vu le Babouin maléfique débarquer en plein combat!! Les FOE continuent de se déplacer durant les combats, évoluant d’une case à chaque tour! Chaque coup asséné emportait un compagnon, et si je n’avais pas profité d’un moment d’aveuglement du babouin pour fuir, je ne serais probablement pas en train de consigner nos déboires à l’heure présente. Enfin, nous avons pansé nos blessures, et je suis passé à l’atelier afin de revendre les denrées gagnées au combat, et acheter un Ariane Thread, artefact qui nous permet de retrouver le chemin de la ville sans encombre en évitant toute mauvaise surprise, ainsi que quelques potions, à la mesure de notre maigre bourse. Ce soir, nous retournons dans cette mine, mais cette fois, c’est avec l’Iridescent Ore que l’on rentrera à Tharsis! »

Jour 1, 23h

« Bon, errer dans les labyrinthes la nuit n’était pas spécialement une riche idée, les bêtes y sont plus agressives durant les heures sombres. Je suis épuisé, mais je me dois de garder la tête haute, pour la Guilde du Serpent! Les matériaux trouvés récupérés sur la carcasse des créatures vaincues, ainsi que ramassés à certains endroits de la forêt souterraine nous ont permis de payer les soins apportés à mes compagnons, ainsi que d’acheter un peu d’équipement au Berund Atelier, la forge et seule boutique de la ville – ce qui explique peut-être pourquoi tout est si cher à Tharsis. Les matériaux apportés ont même permis à la jolie forgeronne de nous confectionner des armes et armures plus adaptées à la rudesse des combats. Je n’ai pas les moyens de tous nous équiper, j’ai donc choisi de privilégier la ligne de front dans un premier temps. »

Quelques pages ont été arrachées ou dévorées par un animal de petite taille. Le récit reprend, semble-t-il plusieurs jours plus tard…

(date illisible), 20h

« Nous avons aujourd’hui vaincu le Bloodbear qui terrorisait le second étage du labyrinthe! Le combat fut particulièrement violent, mais nous avons eu raison de la bête sans déplorer de perte dans nos rangs. Il a tenté de fuir en s’enfonçant plus profondément dans le labyrinthe, à l’étage B3F, mais nous l’avons traqué jusqu’au bout. Malgré notre victoire, je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment de tâche inachevée. L’ambiance du Lush Woodland est toujours aussi fétide, aussi habitée par quelque chose de maléfique. Nous ne réclamerons pas notre récompense tant que nous ne nous serons pas assuré que le labyrinthe est à nouveau praticable sans danger. Mais l’heure est à la fête, laissons ces sombres pensées de coté. Chaque jour, le moment où l’aéronef décolle est un moment magique pour moi. J’ai pris goût à ces virées et aux plaisirs de la cartographie. Les Plaines Venteuses sont parsemées de richesses pour qui sait éviter les dangers et explorer soigneusement. Les FOEs sont aussi présents à l’air libre et tout aussi agressifs, il est particulièrement utile d’étudier leurs déplacements afin de ne pas se retrouver coincés, car si nous avons affiné notre maîtrise du combat, nous restons trop faibles pour ces monstres. La survie dans ces contrées hostiles commence par la reconnaissance de nos propres limites, à n’en point douter.

Mais il reste difficile de résister à la tentation d’explorer les recoins de la carte, d’autant plus que cette dernière indique non seulement la présence des FOEs, mais aussi la présence de gibier, de légumes, de poissons, et d’oiseaux. Outre le fait qu’on puisse en tirer un bon prix à notre retour, ces aliments augmentent temporairement certaines de nos aptitudes. Mais attention, j’ai failli empoisonner mon équipage avec un ragoût d’Ebony Carrots il y a peu! J’aurais dû prêter attention aux discussions qui se déroulent à la taverne. C’est ainsi que j’ai pu glaner quelques informations vitales sur le comportement des FOEs qui gardent l’entrée d’une grotte que nous avons découvert il y a peu alors que nous étions partis en quête de nourriture. Ils sont végétariens! Il suffira donc de jeter au sol un peu de légumes (peut-être ces satanées Ebony Carrots!) pour qu’ils se désintéressent de notre aéronef et que l’on puisse découvrir quels secrets recèle ce nouveau dédale! J’adore cette ville! Chaque jour nous découvrons quelque chose de fascinant, nous nous enfonçons plus profondément dans le labyrinthe central, et je sens que le mystère de la dalle qui semble sceller le couloir venteux au nord et qui nous empêche d’explorer plus avant les terres nous séparant d’Iggdrasil trouvera sa résolution dans les entrailles profondes de ce dédale ! »

La chute de la Guilde du Serpent
Date illisible

« Je n’ai pas eu l’occasion de tenir ce journal à jour, les événements majeurs s’étant précipités : entre l’ouverture des scellés qui coupaient la route nord vers ce territoire encore inexploré, les Scarlet Pillars, les modifications de notre aéronef nous permettant enfin de vaincre plus avant la pesanteur et explorer les terres sous un nouvel angle, profiter de nouvelles richesses – et bien sûr être exposé à de nouveaux dangers, les FOEs des hauteurs et des Scarlet Pillars étant d’un autre gabarit que les kangourous géants qui nous effrayaient tant aux premiers jours, mais que nous maîtrisons désormais. Mais le plus important reste la découverte d’une nouvelle race vivant en harmonie avec la nature, les Vessels ! Et cette race est en connexion directe avec les mystères de l’Iggdrasill, par le biais d’une jeune medium, humaine de surcroît! Décidément, les enjeux de cette rencontre nous dépassent, et il nous faut à tout prix réussir à calmer l’hostilité palpable de ce peuple à l’égard des humains. La chose ne sera pas aisée, puisque leurs légendes font mention d’une honteuse trahison à l’origine de leur exil dans les bois. Nous allons devoir leur prouver que nos intentions sont pures, et que nous n’avons rien en commun avec les humains qui les ont abandonné en pâture au Titan (un Titan!! Il faut à tout prix que j’en apprenne plus sur leurs légendes et coutumes!). Nous allons de ce pas porter une lettre à la jeune medium de la part du comte, en espérant que son contenu fasse pencher la balance en notre faveur. »

Sans date

« La jeune fille a disparu! Nous nous sommes enfoncé dans le second étage pour prêter main forte à Wufan, sa gardienne, et tenter de la sauver. Malheureusement, les monstres de cet étage, ces ombres effrayantes qui nous avaient déjà attaqué plus tôt, sont particulièrement coriaces et frappent dangereusement fort. Les pouvoirs de Wufan, puissante guerrière de la classe encore inconnue des Arcanists, nous sont particulièrement utiles, et ensemble, nous vaincrons! Nous avons dû retourner en ville en utilisant un des très pratiques geomagnetic poles, rares points de téléportation dont le fonctionnement m’échappe encore, mais qui sont connectés à Tharsis et permettent des allers-retours instantanés une fois activés. Nous nous préparons à ce qui s’annonce comme le combat le plus difficile que nous ayons eu à mener jusqu’à présent. Tout notre or a été investi dans le meilleur équipement possible, nos armes sont aiguisées, et notre coeur vaillant! Nous sauverons la jeune fille ou nous mourrons au combat! Ces lignes sont peut-être les dernières. Si nous périssons, nos frères prendront le relais et nous vengeront, mené au combat par Burvos-le-Malsain…A la réflexion, est-ce vraiment une bonne idée de faire confiance à ce pervers ? Il faut à tout prix que nous revenions victorieux, Burvos est capable d’abuser de sa position de chef et souillerait probablement le nom de la Guilde, entre autres…

Le dernier passage est à peine lisible :

« Ils tombent tous un à un sous les coups répétés de la Hollow Queen, le spectacle est horrible. Notre soeur Wufan peine à tenir debout, aidée par l’homme massif. Je ne sais pas me battre, je suis tombée sur ce livre en errant à travers les bois à la recherche de champignons. Je suis terrifiée, cachée dans un buisson, alors qu’ils meurent tous. Je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, je ne veux pas mourir, ils sont tous morts, je ne veux pas mourir, je ne ve… »

Le dernier mot se termine en un violent trait d’encre traversant la page, se prolongeant dans une tache de sang.

Et sur 3DS, quoi de neuf ?

Ne pleurez pas sur les déboires de la Guilde du Serpent, ma succession à la tête de la Guilde m’aura permis, outre le changement d’uniforme et la mise en place de mesures disciplinaires particulièrement inventives, de venger mes frères et de m’aventurer plus profondément dans ce labyrinthe, de découvrir l’artefact levant les scellés des troisièmes grandes terres du jeu, entre glace et feu. Je ne vous en dis pas plus. La justice poétique et stylistique (même de bas niveau) impliquait que je m’arrête à la fin de ce manuscrit afin de respecter l’usage popularisé par Lovecraft. Mais c’est précisément pour une question de justice que je tenais à ajouter une dernière partie, rendre justice à Etrian Odyssey IV qui ose se frotter à l’international avec fierté et brio, et aux améliorations qu’il apporte à une série qui s’était déjà imposée comme majeure chez les gamers. Pour la première fois dans la série, les monstres sont modélisés en 3D, et apparaissent donc en mouvement, dynamisant l’habillage des combats de façon drastique. De même, jusqu’à présent, les FOEs apparaissaient sur les cartes et dans les labyrinthes comme des grosses boules de feu. Dans ETIV, vous aurez l’occasion de frissonner en voyant ces monstres vous poursuivre en chair et en griffes à travers les dédales. Là encore, l’effet est saisissant. Concernant l’essence du gameplay, Atlus respecte les bases installées, sans compromission, simplement en affinant ce qui était déjà en place. Entre les améliorations cosmétiques et le rééquilibrage de la difficulté (sans pour autant l’alléger!) on a du coup affaire à un Etrian Odyssey plus accessible, plus beau, et qui se donne les moyens de sortir de la niche dans laquelle la série avait été un peu trop hâtivement rangée suite à un premier épisode peut-être un peu trop aride pour que les joueurs mainstream prennent le temps de découvrir les richesses de cet excellent jeu au demeurant. Mais le principal ajout de cette version, c’est bien évidemment les voyages dans les airs, et là, autant le dire tout de suite, c’est du bonheur! Reprenant un peu le système d’exploration navale du troisième épisode, en l’allégeant de ses défauts, ces phases d’exploration s’avèrent tout simplement jouissive, et permettent à ETIV de nous offrir, en plus des désormais classiques explorations souterraines, le plaisir des grands espaces, de l’exploration à grande échelle, de la diversité des lieux. Et je ne parle pas de la tension qu’installent les adversaires géants, ni des dragons… Mmmmm…

La seule déception en ce qui me concerne, outre l’absence malheureuse mais peu étonnante d’une VF, provient de la 3D. En effet, j’aime la 3D, c’est comme ça, j’y peux rien, et j’avais donc fantasmé, connaissant l’esthétique de la série portée sur les champs de profondeur à pleins couloirs et au vu des vidéos et des screenshots consultés dans l’attente de la sortie du jeu, sur un relief soigné, en adéquation avec les choix de représentation dès les origines de la série. Or, de profondeur de champ, il n’y en a tout bonnement pas. Passé la magique page de présentation se clôturant avec la ville qui s’élève, révélant plusieurs strates à la façon d’un livre « pop-up », la 3D relief semble utilisée simplement pour distinguer divers champs, comme texte et images de persos 2D lors des dialogues, ou statistiques et menus. Par contre, pour ce qui concerne le in-game, l’absence de relief est assez cruelle. Doit-on parler d’un choix esthétique ou d’un échec ? La question est légitime. En effet, ceux qui ont pratiqué la 3D le savent, plus on fait appel à la profondeur de champ, plus l’image a tendance à se dissocier, à fatiguer l’oeil, et la 3D à « décrocher » au moindre mouvement, laissant apparaître les deux images de façon autonome. Il est possible que ce soit la raison de l’absence d’effets 3D trop tonitruants, le jeu tablant sur des sessions de jeu pouvant aller de l’anecdotique au massif, suivant les dispositions du joueur. Mais bon, bref, vous voyez le niveau de coupage de poils de cul pour trouver quelque chose à redire, quand même! Mais il fallait que ce soit dit, c’est tout…

A retenir

Au cas où mes efforts d’écriture vous aient laissé froid et que le dernier paragraphe n’ait pas été assez clair, Etrian Odyssey IV Legend of the Titan est une pure perle! Il se hisse dans le haut du panier de la console (qui a quand même à son actif des choses comme le magistral Fire Emblem Awakening!), et rejoint les grands titres, les vrais, ceux qui font la légende. La véritable finesse du jeu se dévoile lentement notamment en terme de gameplay où l’on bascule doucement d’une course à la survie, au loot et au level grinding, vers un abord souple et stratégique sans être lourd pour autant, avec l’apparition de sous classe et la possibilité de redistribuer les points de compétence en sacrifiant quelques niveaux difficilement gagnés. Cela vaut aussi pour le scénario, à peine une trame reléguée dans un premier temps au second plan dans ce jeu clairement « gameplay-driven », pour s’étoffer au fur et à mesure, et finalement raconter une histoire riche, épique, intense, sombre, une épopée à l’échelle d’un monde. Une fois de plus, Atlus frappe fort, frappe juste, et réussira peut-être avec cet épisode à donner à sa série le rayonnement qu’elle mérite depuis le début.

-Critique par Toma Überwenig
LSRetrogamer
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 15 oct. 2013

Critique lue 649 fois

8 j'aime

4 commentaires

LSRetrogamer

Écrit par

Critique lue 649 fois

8
4

D'autres avis sur Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan

Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan
Nesmontou
8

Ils m'ont eu les salauds.

La façon dont j'ai découvert la série des Etrian Odyssey est assez étrange quand j'y pense. En été 2013, j'avais été absolument émerveillé par Persona 3, qui signa mon entrée dans le grand club des...

le 9 févr. 2016

7 j'aime

1

Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan
FYNMORPH
6

Critique de Etrian Odyssey IV: Legends of the Titan par FYNMORPH

J’aime pas le style des personnages. Quand tu compares ça avec par exemple Grand Knight History; GKH c’est beau, les persos sont animés, et y a plus de choix de customisation Après ouais c’est...

le 26 juin 2018

Du même critique

Batman: Arkham Origins
LSRetrogamer
5

Comment masquer une arnaque avec un beau titre ?

Pour clore cette semaine il fallait évidemment parler de Batman, que seraient les comics sans Batman !!! Héros expéditif, Batman est l’opposé de Superman, s’il faut puncher au lieu de blablater comme...

le 9 nov. 2013

4 j'aime

2

The Legend of Zelda: A Link to the Past
LSRetrogamer
8

La confirmation d'une série en devenir

The legend of Zelda, sur Nes, posa les bases de ce que sera une future grande série. Bien que Zelda II, link's adventure soit une pépite, c'est un opus qui s'éloigne du concept d'origine. C'est en...

le 10 févr. 2011

4 j'aime