Le premier Fallout que je finis. Lorsque l'univers Fantasy/Nordique de Skyrim nous lasse, il est bon de savoir que Bethesda nous offre des jeux permettant l'immersion dans un univers totalement différent.
Le post-apocalyptique dans toute sa splendeur, très proche de celle du film "A Boy and his dog", cet excellent film dont j'avais fait la critique il y a de ça quelques mois.
J'avais tenté Fallout New Vegas auparavant, et si celui-ci m'avait bien vite lassé, Fallout 3 est parvenu à conserver mon intérêt grâce à un scénario bien construit et surtout, la base de la base pour un nouveau joueur découvrant cet univers : nous permettre de découvrir l'univers à travers les yeux de notre avatar.
Mise en situation, nous assistons à notre naissance, et à notre enfance en plusieurs phases qui nous permet de nous familiariser avec l'entourage du bunker dans lequel nous vivons. Ce début fait également office d'habile tutorial, préparation pour notre personnage, à savoir ce que deviendront notamment ses statistiques dans le jeu. Enfin, à l'âge de la vingtaine, une catastrophe nous force à fuir ceux que nous considérions comme notre famille pour découvrir le monde extérieur, un monde ravagé par une guerre nucléaire et dont la vie se dote d'une "sur" en tant que préfixe.
Bienvenue dans l'univers de Fallout, vous êtes sur des rails jusqu'à maintenant, et maintenant, vous faites ce que vous voulez. Etre bon, être mauvais, être neutre, détruire une ville, la sauver, combattre des esclavagistes, les rejoindre, vendre des gosses ou les sauver, rejoindre les hors-la-loi ou le bras de la justice .... autant de choix et de possiblités dans un univers vivant et complet.
Le scénario est rempli de surprises et l'on ne cesse de courir à droite et à gauche pour connaitre la suite.
Le réel bémol du jeu serait l'exploration de DC Washington qui se fait à travers des rames de métro permettant de rejoindre une zone à l'autre. Certes, ces zones sont capables de cacher quelques secrets, mais également s'avérer labyrinthique et lassante à la longue. Les quelques bugs du jeu peuvent également frustrer le joueur, comme lorsque le jeu bloque au beau milieur d'un affrontement.
Le petit plus fut de découvrir que contrairement à Skyrim, se concentrer dans la négociation peut avoir un réel impact sur le jeu. La surprise étant que face aux derniers adversaires, il m'a été possible d'éviter l'affrontement en jouant la carte de la diplomatie. Surprenant.
Il y a pleins d'autres choses à dire sur Fallout. Les personnages croisés, souvent étonnants, les quêtes secondaires intéressantes, les nombreuses armes permettant de se la jouer bourrin ou subtil (défoncer les ennemis à la batte ou au lance-roquette est toujours jouissif), et les sombres secrets de cet univers dévasté.
Bref, un bon jeu, dont la stratégie pour nous immerger dans l'univers est bien pensée. J'ai envie de retenter New Vegas à présent.