Far Cry, c'est toujours la même histoire.
Une carte remplie d'activités diverses, des flingues en veux-tu en voilà, un psychopathe à dézinguer, des animaux à dépecer, des véhicules à piloter et des tours à escalader. L'ADN de la série se résume sans peine à ces quelques fondamentaux. On aime ou on déteste mais, au moins, on sait à quoi s'attendre !
En dehors de l'escalade (fastidieuse) des tours, devenue le simple prétexte à une private joke, ce cinquième opus aligne sans rougir les ingrédients de la traditionnelle recette du pan-pan-boum-boum ubisoftien.
Les nouveautés se comptent sur les doigts d'une main, les problèmes sont nombreux (IA aux fraises, scénario anecdotique, ennemis-sangsues, personnages stéréotypés, etc.), les mécaniques sont éculées et pourtant, pourtant, je l'ai vraiment aimé, ce Far Cry 5. Les précédents épisodes m'avaient pourtant terriblement lassé.
Que diable s'est-il donc passé ? Un miracle ? Une hallucination ? Je ne pense pas ! A bien y réfléchir, sans révolutionner la roue, Far Cry 5 offre une approche plus fluide, plus organique, si bien qu'à aucun moment je ne me suis ennuyé. Il y a toujours quelque chose à faire, la chose en question se présente le plus naturellement possible et, le plus souvent, ne donne pas l'impression de subvenir à un quelconque remplissage ludique apte à gonfler artificiellement la durée de vie.
Par ailleurs, bien que très déçu par le traitement bâclé de la secte suprématiste et de ses conséquences (l'auto-censure est passée par là ?), j'avoue avoir été très réceptif au cadre dans lequel le jeu se déroule. L'ambiance du Montana m'a séduit et j'ai franchement pris beaucoup de plaisir à parcourir la région.
Au final, c'est bien là le plus important !
Je sors donc de ce Far Cry 5 conquis.
Naturellement, si vous êtes allergiques à la formule Far Cry, passez, plus que jamais, votre chemin.