Finalement...
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le 12 avr. 2010
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[Mise à jour 28 Septembre 2021, sur XBox 360, version anglophone] [Spoilers
Mon avis ne change pas trop par rapport à ma critique écrite en 2014, je dirais juste qu'il est vraiment rare dans le cas d'une licence vidéoludique majeure d'avoir autant un réel souci de cohérence entre le gameplay et le déroulement de l'histoire. On gagne des abilités et l'accès à certains points du gameplay au fur et à mesure que les personnages sont forcés de devenir plus fort pour accomplir leur focus.
Certes, cela signifie dans les faits se taper un tutoriel de 20h et les premières heures sont une torture d'absence totale de stratégie jusqu'à ce que les personnages soient changés en l'Cie donc gagnent un accès à la magie mais quel plaisir d'arriver sur Pulse et de pouvoir profiter de combats dignes de ce nom.
D'ailleurs, c'est l'un des meilleurs systèmes de combat chez les FF imo car il repose bien moins sur les niveaux que sur la stratégie, la vitesse à appréhender l'ennemi et la faculté de mixer les différents rôles des personnages. Très exigeant mais jamais stupidement punitif ou avec des courbes de difficultés abusées.
En terme d'écriture, à la fois le pire et le meilleur des personnages de JRPG et une histoire très complexe et riche, avec peu de gras. Bref, si les jeux en couloirs à la narration très directive ne sont pas un problème c'est un excellent jeu.
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Square Enix a enfin compris qu'apporter de la maturité à sa série-phare ne signifiait pas renoncer à des personnages et un scénario un minimum développés, ce qui, avouons-le, était le gros problème de l'épisode précédent. Ah, Final Fantasy XII, son histoire qui disparaît au bout de 10 heure, ses belles coquilles vides servant de personnages, ballottés dans l'aventure sans que l'on sache très bien pourquoi.
Évidemment, il y a des longueurs et une narration envahissante découlant directement du parti pris de réaliser un jeu en couloir. Pas de temps mort dans l'action mais pas non plus la possibilité de souffler durant l'aventure. Le joueur subit un peu l'histoire et doit s'y adapter, non l'inverse.
Concernant les personnages, s'ils n'échappent pas à certains clichés propres à la série et que leur évolution demeure limitée, ils n'en sont pas moins attachants avec quelques trouvailles d'écriture sympathiques (la relation entre Lightning et Hope, par exemple). On notera que FFXIII poursuit la féminisation de la série qui s'opère depuis le dixième épisode et permet la représentation de féminités variées et de masculinités intéressantes sortant (un peu) des sentiers battus.
Quand au système de combat, il se révèle beaucoup plus élaboré et tactique qu'il n'y paraît. Á mi-chemin entre le système de jobs classique et le sphérier de FFX, il semble étrangement dirigiste et étriqué. Il faudra attendre l'ensemble des commandes débloquées pour en saisir toute la saveur, à savoir des affrontements dynamiques, nerveux et exigeants. Parce que oui, FFXIII est relativement difficile et ne pardonne pas toujours une hésitation quand au choix de la tactique à adopter face à des boss ardus ou même à des groupes de monstres particulièrement bien organisés. Il est courant de recommencer plusieurs fois certains batailles et heureusement que le système de checkpoint est généreux en nous ramenant juste avant le combat en cas de défaite.
Deux mots sur les graphismes qui sont justes magnifiques et même si le design n'est pas particulièrement finaud (sauras-tu deviner qui va écoper du personnage taciturne?) on peut lui reconnaître une certaine qualité plastique.
Sans être un chef d’œuvre, Final Fantasy XIII est un jeu très agréable, doté d'un scénario cohérent et d'un gameplay au point. Square Enix prend des risques avec sa licence et divise les joueurs mais continue d'y apporter toujours une certaine nouveauté.
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Créée
le 5 janv. 2014
Modifiée
le 16 janv. 2014
Critique lue 296 fois
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