Ma réconciliation avec les jeux de voitures

La dernière fois que j’ai joué à un jeu de courses (Hors Mario Kart, cela ne compte pas), je devais avoir 8/9 ans. C’était Gran Turismo 2 sur Playstation. Je n’aimais pas vraiment ce jeu, faire plusieurs tours sur un circuit ne m’intéressait pas du tout. À l’époque, je préférais jouer à Crash Bandicoot 2. Mais Gran Turismo, dans mes vagues souvenirs, était assez complet comme jeu : Beaucoup de voitures, des championnats à la pelle…


Bref, il y avait de quoi s’occuper. Mais les courses étaient ennuyeuses. Je me souviens d’un championnat où il fallait faire 100 tours. C’était impensable pour moi de faire 100 fois le tour d’un circuit. Depuis que j’ai rangé ma Playstation au placard (Il y a environ 15 ans), je n’ai plus jamais touché à un jeu de courses. Autant le dire tout de suite, j’étais réticent à l’idée de jouer à Forza Horizon 2. Pour moi ce type de jeu est synonyme de redondance, de pénibilité et de torture.



Forza Horizon, un jeu de course différent



Après avoir été installé (Grrr), le jeu nous met directement en condition. Après une petite vidéo sympathique de mise en bouche, le jeu nous jette sur la route avec une voiture sportive pour faire une balade jusqu’au « centre des opérations », le Festival Horizon. Avec en fond une musique entraînante, rappelant immédiatement la mer et le sable fin, je me suis retrouvé totalement scotché sur mon canapé. C’est beau et cela va vite.


Pour moi, il y a eu un véritable choc de générations. Certes, je n’ai pas eu l’occasion de tester des jeux de course depuis l’époque de la Playstation, mais il faut bien l’admettre, le jeu claque.



Un tour d’Horizon ?



La particularité de ce jeu est qu’il possède un monde ouvert. Nous sommes libres d’aller où nous voulons. Rien ne nous oblige à emprunter la route. On nous pousse même à rouler dans les champs, ce qui est un bon point. La sensation de liberté est vraiment grande. On peut aller presque partout. Presque, car de temps en temps on fonce dans des barrières incassables. Mais cela reste très minime, puisqu’en général les barrières sont là pour protéger les quelques passants.


D’ailleurs, les « habitants » se font rares dans le jeu. Heureusement qu’il y a des villes, car sinon on serait dans une région fantôme. Celle-ci est assez grande et est partagée par deux pays, l’Italie et la France. Les paysages sont ainsi plutôt variés, avec parfois une vue sur la Méditerranée, et d’autres fois dans des plaines. Je me suis même surpris à m’arrêter de temps en temps pour contempler le paysage. Les développeurs de Playground Games ont même eu la bonne idée de proposer un mode photo. À n’importe quel moment du jeu, nous pouvons prendre des photos et appliquer différents filtres. L’appareil photo vous servira également pour le Festival Horizon. Il vous sera demandé de prendre en photo toutes les voitures du festival. Un passe-temps sympa, mais plutôt pénible à la longue.



Vroum Vroum



L’avantage du monde ouvert c’est que nous ne sommes pas obligés de faire directement les championnats. J’ai donc pris du plaisir à me balader dans toute la carte pendant de nombreuses heures. Plusieurs activités sont possibles en dehors des courses. On peut s’amuser à découvrir toutes les routes du jeu (Il m’en manque seulement 2 …), à casser toutes les pancartes cachées dans le paysage (Elles rapportent de l’expérience), à actionner les radars et zones de vitesse, ou encore à dénicher des défis.


Nous pouvons même partir à la chasse au trésor avec les trésors de granges. Ce sont des voitures de collection, en piteux état, qui ont été abandonnés dans des granges. À chaque fois que nous trouvons une voiture, elle est réparée et ajoutée à notre garage.


Il y en a ainsi pour tous les goûts et c’est principalement pour cela que Forza Horizon 2 m’a séduit.



3, 2, 1 …



Lorsque le tour du pays devient lassant, quoi de mieux que de faire un championnat ? Avec un total de 168 championnats, vous ne pourrez pas dire qu’il n’y a pas de contenus. Il en va de même pour les 200 véhicules prêts à l’emploi. Attention, les véhicules payants sont également « inclus » dans le jeu. La différence entre les voitures payantes et celles inclus directement dans le jeu sont plutôt minces. Il m’est déjà arrivé de sélectionner une voiture payante alors que je pensais qu’elle était inclus au jeu. Dommage.


Pour commencer un championnat, le jeu va vous proposer un road trip, une sorte de balade. Le but ici est simple, vous devez vous rendre au prochain championnat. Plutôt sympa comme système, cela casse le côté répétitif des championnats. On profite alors des paysages avec en fond, notre radio préférée. Il y en a pour tous les goûts : rock, pop et même classique !


Arrivé à destination, le jeu nous propose de nous rendre à différents endroits de la région pour commencer une course. Ici, pas de menu rébarbatif. Lorsque l’on veut faire une course, on ouvre sa carte et on marque l’emplacement de la course. Libre à vous de prendre la route ou de couper par les champs.


Plusieurs types de courses sont disponibles : dans la rue, sur de la terre, sur circuit, sous la pluie, de nuit et même un mix de tout. Ce dernier type est assez déstabilisant puisque certaines voitures ne sont pas trop faites pour des terrains vagues ou des autoroutes. Heureusement, il existe différentes classes de voitures, ce qui nous permet de varier les plaisirs.


Mais pour contrebalancer ce « problème », le jeu nous propose de nombreux réglages. Pression des pneus, amortisseurs, freins… Tout est quasiment personnalisable. Il est même possible d’améliorer nos bolides. Attention, augmenter la vitesse de votre voiture la fera changer de classe. À noter que, lorsque nous concourons dans les championnats, l’IA utilise des voitures de même classe que nous. Il est également possible de régler les aides au pilotage (Un très bon point pour des débutants comme moi !).



Du jeu en ligne sans transition



Comme tous les jeux de cette génération, Forza Horizon 2 possède un multijoueur. Je suis assez surpris quant à la qualité de celui-ci puisqu’il est très bien intégré au solo. Pour rejoindre le mode en ligne, on peut y accéder via les concentrations. C’est ici que tous les joueurs se retrouvent pour exhiber leurs voitures. On peut aussi, en quelques fenêtres, lancer une recherche de partie. Tout est très fluide et il est facile de rejoindre ou de quitter une partie.


L’avantage du mode en ligne, c’est que nous pouvons continuer d’accumuler des récompenses et de l’expérience. Car oui, dans Forza Horizon 2, on gagne de l’expérience en exécutant des prouesses ou en gagnant des courses. À chaque niveau atteint, nous pouvons jouer à une loterie qui permet de gagner soit de l’argent, soit une une voiture. De plus, nous gagnons des points de compétences qui débloquent des avantages comme un double XP, ou des indications sur les voitures qui n’ont pas encore été photographiées (Très utile). Lorsque l’on monte de plus en plus en niveau, on reçoit un bracelet de couleur.


Enfin, le jeu nous propose de défier des « drivatars », des joueurs fantômes plus ou moins fort. On peut gagner facilement de l’argent à condition d’avoir le bolide adéquat. Cet ajout reste rébarbatif et pose quelques problèmes comme, par exemple, des pops incessants des voitures. On s’y fait, mais plutôt pénible, surtout quand nous sommes à pleine vitesse.



Conclusion



Forza Horizon 2 est une véritable perle. Jamais je n’aurais pensé dire cela à propos d’un jeu de courses. La qualité du titre est indéniable et l’attente d’une suite se fait sentir. Visuellement, le jeu nous éblouit. Les voitures sont magnifiquement modélisées et les paysages d’une grande beauté. On reprochera des ombres dégueulasses (Oui, c’est dur comme mot), surtout au niveau des arbres (Une vraie bouillie de pixels) et la répétitivité du titre qui se fait sentir après avoir remporté le championnat Horizon.


Néanmoins si vous accordez de l’importance au monde ouvert, vous pourrez largement vous occuper pendant 30 heures à récupérer les trésors de granges, à découvrir toutes les routes ou encore à réussir tous les défis. Le jeu peut vous tenir en haleine pendant de nombreuses heures si refaire les championnats ne vous effraie pas. Dans tous les cas, Forza Horizon 2 est indispensable à tous possesseurs de Xbox One. Vivement Forza Horizon 3 !

Punchco
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Créée

le 11 juin 2016

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