Critiquer positivement Half Life aujourd'hui est presque un acte inutile. Trop a été dit sur ce titre. Oui c'est un jeu culte en plus d'être un chef d’œuvre comme il n'en arrive que tous les 10 ans. De plus tout le monde le connaît. Ah bon vraiment ? Alors comment de tels connaisseurs peuvent se compromettre en plaçant Call Of Duty sur le podium des meilleures vente chaque années. Je m'éloigne un peu du sujet mais sachez que je ne pense pas que tous les « gamers » d'aujourd'hui connaissent et comprennent que tous leurs FPS générique daubesques sont les gosses handicapés de Half Life.
Je vais donc me faire un plaisir de leur rappeler les vrais bails (comme on dit dans notre génération) pour que dans le cas où un jeune joueur ne connaissant pas ce jeu tombe sur ma critique. Il ai envie de découvrir ce titre dans l'immédiat.
Il faut donc bien comprendre qu'à la sortie de Half Life le FPS se résume en trois mots, trois notions : Bourrin, accessible et donc par la même occasion « stupide »
En effet, la fièvre Doom d'Id software a pris de cours le jeux vidéo. Bien plus abouti que son aîné Wolfenstein il a réussi à imposer ses critères de Gameplay, de Level Design et on voit depuis 1993 un florilège de clone, de Doom-like comme on dit dans le milieu fleurir. Certains excellent (coucou Duke Nukem) d'autres atroces.
Alors quand Half Life arrive en 1998, on ne s'attend pas au messie, un énième clone réussi du seigneur Doom se dit-on, grave erreur messieurs dames ! Car le titre fais rentrer le FPS et le média tout entier dans une nouvelle ère. Je suis un grand fan de HL (quoi mon avatar ?), j'ai grandis avec et mon jugement personnel est subjectif, biaisé mais il n'y a pas de doute le jeu est excellent et impose ses propres règles.
Il commence dans une sorte de train suspendus à des rails au milieu des montagnes et de gouffres arides du Nouveau-Mexique, une voix nous explique les règles de sécurité de Black Mesa et c'est là que tous change. Au lieu d'un marine badass et surentraîné on comprend bien vite que l'on joue un jeune scientifique sans expérience du nom de Gordon Freeman, héros ayant fait ses preuves depuis toute ces années et sur lequel je ne m'attarderais pas. Assigné au laboratoire des matériaux anormaux il va pratiquer une nouvelle expérience et libérer malgré lui une catastrophe qui deviendra planétaire. Le reste on le connait (en théorie) scénario intéressant, moteur graphique de Quake méconnaissable et popularisation du script pour une action non-stop et toujours bien dosée.
Half Life est un inconditionnel, une légende, la plus grande réussite de Valve dans le milieu encore plus quand on connait la quantité de mods ambitieux et tout aussi excellent qui suivront (Counter-Strike, Team Fortress et Garry's Mod en tête). A faire une fois dans sa vie sans doute possible.