Ce matin un lapin....

Mélange de plate forme / action /réflexion complètement con.
C'est l'histoire d'un lapin prince des enfers nommé Ash qui se fait paparazzer dans son bain avec un canard en plastique; s'ensuit une vengeance du Lapin, Ash de son prénom, qui va aller buter un par un les 100 viewers des photos disponibles sur l'enfernet.
Ca donne une idée de l'ambiance qui règne tout au long de ce jeu.
Les références sont nombreuses, très nombreuses, les dialogues sont excellents (Le studio de dev est français donc pas de traductions foireuses)
Chaque monstre est unique, avec son nom (c'est toujours de très bon goût comme Natachatte ou Vomikatt) et son descriptif.
Chaque mise à mort façon happy tree friend (le character design y est pour beaucoup) s'accompagne d'un mini jeu (mini quizz, qte, ou bourrinage de bouton).
Les ennemis peuvent être tués de plusieurs façon différentes, soit avec nos armes (nombreuses mais pas toutes indispensables), soit à l'aide du décor. Certains semblent inaccessibles il faut donc les aborder de manière plus subtile, mais un indice est à chaque fois donné.

Les niveaux sont dans l'ensemble bien foutus, j'avais peur de me retrouver à faire des allers-retours en permanence, mais ce n'est pas le cas.
On est d'ailleurs pas mal guidés, chaque porte se débloquant dans un ordre précis en fonction du nombre de monstres tués, il est quasiment impossible de se perdre malgré l'aspect labyrinthique des cartes.
Les décors assez variés, de la boîte de nuit au musée, en passant par l'espace (avec sa séance de shoot them up) en passant par le monde merveilleux où tout est beau et chatoyant. Du coup la transition d'un monde à l'autre est relativement brutale ce qui donne l'impression que nos développeurs plein d'idées se sont un peu éparpillés.
Les musiques sont également excellentes, certaines totalement insupportables (même notre héros n'en peut plus) mais collent bien au niveau.
On pourrait reprocher à Hell Yeah de bouffer à tous les rateliers tant les références sont nombreuses, mais c'est plutôt ce qui m'a plu dans ce jeu et m'a poussé à continué por savoir quelle serait la tronche du prochain monstre.

Enfin les monstres tués ont une seconde vie, puisqu'une fois tués ils sont envoyés sur The Island pour travailler et débloquer de nouveaux costumes/objets pour notre héros, mais c'est très anecdotique et n'est absolument pas indispensable pour terminer le jeu.

Le seul reproche sera d'ordre technique, j'ai eu quelques freezes qui m'ont obligé à redémarrer ma station de jeu n°3, et parfois les transitions avec la sauvegarde auto provoquent des saccades assez désagréables, et parfois un manque de précision de la maniabilité rend certaines phases de plate forme assez chiantes.

La durée de vie est tout à fait correcte également, il m'a fallu environ une petite dizaine d'heures (à la louche) pour en venir à bout et obtenir tous les trophées.

Pour les chasseurs de trophées, sachez qu'il n'est pas difficile d'atteindre les 100%, puisqu'il n'est pas nécessaire de débloquer tous les objets, ni même de finir toutes les missions pour l'obtenir, les seuls trophées un peu pénibles sont le jackpot au casino (avec de la chance ça se fait en 30mn, personnellement je n'ai pas eu cette chance :D ) et un trophée masqué qui demande de mourir un certain nombre de fois.

Bref une excellente surprise que ce Hell Yeah, encore plus savoureux vu qu'il est offert aux abonnés PS+ :)