Here I am rock you like a hurricane !
C'est ce que dirai l'agent 47 si il était moins monolithique et avec plus de cheveux, plus de barbe, plus de cuir et si il savait jouer de la batterie...
Et bien Hitman oui c'est vrai est un très bon jeu on s'y balade comme dans un manège dédiant un culte à la morbidité. On s'amuse, on rigole très souvent lorsque ce bon vieux agent 47 prend la place d'un psychologue pour notre macchabé à en devenir. Le gameplay est efficace on prend en main assez rapidement le crane chauve au code barré malgré quelques imprécisions pour localiser les corps des ennemis. Découpé en plusieurs niveaux, le jeu profite de splendides cartes dans lesquelles on explore tous les recoins en quête d'une conversation nous menant à notre précieux. On se rappellera de Sapienza ou de Hokaido pour leur level design superbement fignoler mais beaucoup moins pour la carte de Colorado qui tire sur la corde du cliché du film d'espionnage subissant des visuels peu ou pas inspirés. D'ailleurs les clichés sont légions lorsque l'on parle du scénario qui se prend trop au sérieux créant un contraste avec l'humour et la direction artistique une fois en jeu. Les cinématiques ne servent que de piètres transitions pour justifier le massacre prochain et les quelques rebondissement finissent à la flotte, c'est dommage. Aussi les musiques manquent d'impact on aurait aimé la participation du compositeur suédois Ludwig Goransson pour ce titre à qui la bo de Tenet conviendrait à merveille. Après le superbe Hitman Absolution, Hitman 2016 est donc dans la continuité de ce que sait faire io interactive avec plus de choix, de plus grandes cartes et plus de sérieux. Bref tout en mieux ou presque.