Calvitie Bill

Tout dans ce jeu rappelle les excellents Kill Bill de Tarantino: la mise en scène culottée, les personnages décalés(trop), la vengeance comme moteur du héros...ça nous offre une aventure bien sympathique mais sans doute moins sérieuse et réaliste qu'auparavant, même si bien plus personnelle pour notre chauve au code-barre.
Cela ne concerne que moi, mais je ferai le rabat-joie en disant qu'on aurait préféré un bon vieux Hitman à contrats et pas une "adaptation" de Kill Bill, où comble de l'illogisme, les cibles à éliminer sont parfois soudainement connues de 47 par l'opération du Saint-Esprit(merci mon Dieu) et arrivent comme un cheveux sur la soupe dans l'histoire( SPOIL SPOIL - oui, niveau du laboratoire, je parle de toi - FIN SPOIL SPOIL)

Accompagné de graphismes remarquables et d'une bande-son à très forts accents western, on retrouve notre bon vieux 47 toujours aussi habile quand il s'agit de jouer de la corde de piano ou des flingues, et qui n'a rien perdu de son talent de caméléon hors-pair.

Un peu court en facile, ça se corse en normal, et ne parlons pas des niveaux de difficultés supérieurs qui offrent un réel challenge pour tout les vieux de la vieille.

Plus cinématographique et couillu et profitant des bases de ses aînés, on regrettera néanmoins le passage à un jeu qui se rapproche dangereusement d'un jeu purement d'action aux environnements au final pas si variés, là où Blood Money par exemple nous faisait visiter les quatre coins de la planète.
Quant aux assassinats, il y a de biens bonnes idées en général, parfois très astucieuses pour éliminer les cibles, mais les habitués remarquerons que IO Interactive a manqué d'inventivité comme celle du bon vieux temps.

On ne rechignera pas, tout de même à dire qu'on est "Heureux de vous revoir, 47."