Ce jour où 47 est devenu un de mes numéros fétiches

Je suis tombé dans l'univers Hitman complètement par hasard. Je me baladais dans un magasin en quête de jeux pas chers il y a de cela 5 à 10 ans, et je suis tombé sur une compilation regroupant les trois premiers épisodes. Ca avait l'air cool, on promettait de l'infiltration, de la gunfight, des déguisements, des interactions avec l'environnement et les npc... Un truc riche.

Je me suis donc réveillé dans une cellule sombre et étroite, et une voix aux accents sarcastiques m'a ordonné de suivre ses instructions. Chauve, sans aucune idée de qui j'étais ou de ce que je faisais là, j'ai donc obtempéré. J'ai subi un entrainement au corps à corps et au tir, ainsi que les bases de l'infiltration. Mon corps semblait habitué à ce genre d'exercices, aussi tout cela vint assez facilement. C'est ainsi que j'utilisai ces facultés nouvellement acquises pour prendre ma liberté...

Autant le dire tout de suite, j'ai douté. C'était pas très beau, un peu raide, et à l'ergonomie passée. mais les premiers chapitres permettent de rassurer: si le jeu est exigeant, il est également extrêmement jouissif. Assassiner sa cible, repartir comme si de rien n'était. Le principe est simple, l'exécution est un régal.

Ce n'est pas pour autant que c'est simple. En effet, si vous vous contentez de sortir les armes, vous risquez de vite voir votre cible vous échapper. La subtilité est de mise. Explorez les environs, cherchez les zones accessibles, celles qui ne le sont pas, les personnes qui pourraient vous aider, les objets utiles, les tenues permettant de se déplacer plus aisément... Pour arriver petit à petit au climax de la mission. Votre cible se trouve en face de vous, ne se doutant pas de ce qui l'attend. Et vous lui faites goûter à votre corde de piano.

J'ai adoré toutes les missions du jeu, de la première à la dernière, avec peut-être un peu moins de goût pour celles en Amazonie, fort longues et peu intéressantes.

Si Hitman a vieilli, ça reste un jeu incontournable. C'est également le premier opus de la saga de l'agent 47, qui atteint son sommet avec Blood Money (... pour ensuite se rétamer sur Absolution. Mais c'est une autre histoire...). Un grand jeu.