I'm running freemium, yeah !

Dix-sept ans après un Ed Hunter de sinistre réputation, Iron Maiden se risque une seconde fois sur le terrain vidéoludique avec Legacy of the Beast (je ne compte pas le jeu sur navigateur Speed of Light). Il s'agit là encore de parcourir les univers graphiques chatoyants de la discographie du groupe, de l'Égypte antique aux tréfonds de l'Enfer, sauf que le FPS moisi a laissé la place à un RPG plutôt correct. Enfin, un A-RPG light consistant en une suite de bastons au tour par tour.

L'intérêt principal du jeu ? Récolter des âmes pour débloquer de nouvelles créatures, chacune possédant des pouvoirs différents aux effets visuels parfois sympathiques, notamment les actions spéciales des variantes d'Eddie. Pour espérer survivre, il faudra donc aligner une équipe adaptée, équilibrée, boostée comme il se doit à coups de talismans magiques.

Freemium oblige, il est extrêmement long et répétitif d'obtenir les meilleures bestioles, à moins de débourser des thunes. Pour autant, s'il on accepte de recommencer quelques niveaux pour glaner de l'XP et débloquer quelques menues récompenses, il est tout à fait possible de boucler le jeu (en attendant les prochaines mises à jour) sans passer à la caisse. J'ai personnellement fini mon premier run sans trop de souci... mais sans avoir pu tester le moindre perso cinq étoiles. Frustrant.

Pire encore, le jeu requiert d'être connecté à internet en permanence ou presque, pour une raison qui me dépasse. Résultat : impossible d'y jouer dans le métro ou dans une zone sans bonne connexion 4G. Parfait pour un jeu mobile, non ?

Évidemment, c'est quand même bien chouettos de bastonner du streumon en écoutant des versions instrumentales des hits de son groupe favori. Et ce serait mentir de dire que je ne me suis pas amusé quelques heures. À réserver aux fans quoi.